vendredi 8 août 2008

Sur-Richelieu... c'est pareil.

C’est toujours mieux de savoir où on s’en va dès le départ. Parce que St-Jean-sur-Richelieu et St-Denis-sur-Richelieu ben c’est complètement à l’opposé. Parce que quand tu appels en cour de route et que tu ne demandes que quelques infos sur le tas, ça se peut que t’ais des réponses décousues et sur le tas. Parce que tourner en rond dans les rangs au prix du gaz c’est sacrant. Parce qu’un chien en auto dans un chemin de terre, ça a mal au cœur…

Et puis finalement, on n’est jamais mieux servie que par soi-même. Avec une bonne carte et une adresse, on va n’importe où.

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jeudi 7 août 2008

Une bonne chose de faite!

Cas numéro 4 réglé. J’ai toiletté Betsy hier. Ça lui a fait le plus grand bien et à sa maîtresse aussi. Plus d’odeur de chien mouillé et je lui vois enfin les yeux.

Bon c’est sur que s’aurait été moins long d’aller chez le toiletteur. Deux heures pour un résultat passable c’est beaucoup mais à 50$ pour même pas sortir de là avec une boucle, d’la marde…. En plus, elle est fière comme un paon et se promène la tête haute donc pourquoi payer. Et puis je m'améliore avec le temps, au début ça nous prennait 1h30 à 3.

Vous avez même droit à des photos.



Remarquez la bet réjouie de la deuxième photo.
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mercredi 6 août 2008

Ouf la crise!!!

Hier ça ne filait pas fort fort. Tout me tapait sur les nerfs et ma vie semblait vaine et sans but.

J’ai bien essayé de mettre le doigt sur le bobo mais tout y passait.

Je suis écœurée de la roulotte, tout l’été ça été l’automne. Pluie, froid et humidité sont au rendez-vous cette année. D’habitude, au mois de septembre, après 4 jours de la sorte j’emboîte mes petits et retourne à l’appartement pour l’hiver. Je ne supporte pas quand les draps sont humides et froids au coucher; que la serviette sent l’humidité après une douche; d’aller prendre ma douche aux douches publiques plutôt que dans la roulotte parce que ça augmente trop l’humidité; et tant qu’à rester devant la télévision dans la roulotte aussi ben aller le faire au chaud et au sec à l’appartement.

Je m’ennuie royalement à mon job. Après avoir passé deux semaines à faire de nouvelles tâches toutes plus diversifiées les unes que les autres, dans un domaine qui me ressemble et me touche beaucoup plus et avec une gang de mon âge et hyper tripante, le caractère répétitif et la gang de mon job actuel me paraîssent mornes et sans but. Les journées sont longues en plus de la route qui ne me tente pas soir et matin (l’autre emploi était à 5 minutes de chez moi).

Le Tigre est parti pour Montréal, on ne s’est pas vu depuis samedi et on ne se reverra pas avant le milieu de la semaine prochaine. Quand il va revenir, je vais être partie en fin de semaine de camping avec des copains où il ne peut pas venir car il a un enterrement de vie de garçon. Et quand je vais revenir, il travaille de soir/nuit et moi de jour. C’est déjà très difficile de se voir entre les copains, son travail dans l’armée à horaire variable, mon job de jour, son job à la ferme et nos diverses activités déjà organisées avant que l’on se rencontre. J’en viens à me demander si l’on y met vraiment les efforts et aussi s’il est vraiment prêt et a envie de s’embarquer. Peut-être finalement que la différence d’âge est trop grande, surtout qu’il est plus jeune.

Ma petite Betsy fait dure et elle pue, mais j’ai démissionné de la laver (heureusement, elle s'est habituée aux orages et ne se pisse plus dessus, c'est toujours bien ça de gagné). Avec toute la pluie qui tombe, elle ne reste même pas propre 1 heure. Elle-même semble en avoir ras le pompon de la roulotte, elle ne veut même plus sortir et si par malheur elle est dehors et qu’une porte d’auto est ouverte (peu importe laquelle) elle court se réfugier à l’intérieur. Le message est assez clair : « On le criss tu notre camp là! »

Je m’ennuie plus que jamais de Coloc-de-toujours et de Meilleure-amie. Les randonnées en vélo et à la montagne seule ne m’intéressent plus. J’ai besoin que ça bouge, de discussions, de folies, de vie et d’amis CELIBATAIRES. J’ai beau adorer Pépin et Punaise, ça manque de discussions et d’activités de mon âge.

Bon ok, c'est un coup de blues qui va passer, faut juste être patiente. Faudrait peut-être, par contre, que je m’attaque à chacun des cas mentionnés ci-haut.

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lundi 4 août 2008

Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas

J’ai découvert cette semaine un moyen infaillible de déterminer si j’aime ce que je fais et si cela me tient à cœur.

Lorsque j’étais coordonnatrice technique pour une compagnie dans le domaine de l’architecture, j’étais de celle qui faisait bouger les choses. J’avais plusieurs chevaux de bataille, je m’impliquais autant dans les projets d’améliorations que dans les activités sociales. Je me disais, en ce temps là, que ceux qui n’aimaient pas leur job, faisaient en sort que ce soit ainsi en ne s’impliquant pas, en ne développant pas une appartenance à la compagnie. Puis je suis tombée malade, à ce moment, ma priorité est bien sûr devenue ma santé et j’ai dû laisser tomber quelques batailles pour mettre mes énergies où j’en avais vraiment besoin. J’ai pensé longtemps que mon implication avait pu faire en sorte que je tombe malade par le stress et l’hyperactivité.

Alors lorsque j’ai repris le travail, je ne me suis pas impliquée autant, sinon pas du tout. Tout ce que je voulais c’était faire mon job et retourner chez nous. En plus, à aucun moment en dehors de mon job, je ne parlais de celui-ci. Quand je sortais de là c’était terminé. J’ai tôt fait de me rendre compte que cette façon de fonctionner n’alimentait aucune flamme et que le goût d’aller travailler s’en ressentait. J’ai donc essayé de m’impliquer un peu plus, de m’intéresser à ce qui se faisait dans la compagnie. Mais, oh surprise, rien n’y faisait, ça ne m’intéressait pas. J’ai d’abord pensé que j’étais rendue négative et que je ne faisais pas suffisamment d’efforts puis il y a eu ce remplacement. En deux semaines pour l’OSBL, j’ai appris plus qu’en un an pour l’autre compagnie. En deux semaines, je me suis plus intéressée à ce qui se passait sur le lieu de mon travail qu’en un an. En deux semaines, j’ai déjà retrouvé la flamme qui brûlait en moi dans le temps. Dèjà cette OSBL fait plus partie de mes discussions que cette compagnie qui a fait partie de ma vie pendant un an.

Tout cela c’est fait seul sans que j’aie vraiment à forcer quoi que ce soit. Tout cela a repris son chemin, sa voie sans que j’aie à faire les efforts que je tentais de faire à mon autre emploi. J’ai alors compris l’expression : le cœur à ses raisons que la raisons ne connaît pas. Bien que j’aimais la claironner à gauche et à droite, je n’avais jamais vraiment mesuré son implication dans ma vie. Parfois il ne faut pas tenter de comprendre et parfois même avec toute la volonté du monde, notre place n’est tout simplement pas là où l’on est. Et je vous jure que je préfère cent fois adorer mon emploi et aimer m’y impliquer que d’en être indifférente. Et que cette énergie dépensée à m’impliquer n’est en rien perdue puis qu’elle m’ait rendu en joie de vivre et en flamme au cœur.
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vendredi 1 août 2008

Il s'ennuit

Depuis que je fréquente le Tigre, je passe moins de temps avec Pépin et Punaise. Punaise n'en fait pas trop de cas, même si je commençais tout juste à développer un lien solide avec elle, la distance lui permet de s'ennuyer et quand elle me voit, elle est tout sourire.

Pépin, pour sa part, semble un peu plus déstabilisé par cette distance. Hier au réveille de la sieste, la première chose qu’il a dit à Soeurette c'est :
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"Auto Mini, j'entends l'auto à Mini!"
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