lundi 30 juin 2008

Petite douceur

Après un après-midi à magasiner pour enfin tenter de me faire une nouvelle garde-robe, j'avais le moral au plus bas. Quand ce n'est pas le prix des vêtements qui me tire un cri d'horreur, c'est le coup d’œil dans le miroir qui me rappel à quel point j'ai désespérément besoin de prendre du poids. Ce poids qui semble-t-il ne viendra probablement jamais car même Soeurette qui a donné naissance à deux beaux enfants a le même problème. Rien ne nous fait dans les boutiques.

J'avais donc besoin d'une petite douceur au plus vite s'il vous plait et le cappuccino glacé brownish-chocolat du Tim Horton ne semblait pas vouloir faire l'affaire. Heureusement, sur la piste cyclable de St-Étienne direction Laurier-Station, j'ai retrouvé mon moral.

J'adore faire du vélo sur la Route Verte. Je trouve que nous sommes chanceux d'avoir un tel corridor qui nous permet de nous déplacer à vélo sur une bonne partie du Canada. J’aime le calme et la joie qui y règne. J’aime aussi l’impression d’être en pleine nature mais à deux pas de chez nous, ce qui permet de petites escapades rapides quand la montagne est trop loin pour le temps dont on dispose. Faire du sport en plein-air a toujours été pour moi un moyen de retrouver le sourire et le calme intérieur. Peut-être finalement que je ne devrais pas chercher pourquoi je n’arrive pas à prendre du poids…
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Souper vite fait

Hier s'est présenté de la visite surprise pour souper à la roulotte. Comme j'avais peu de temps pour préparer le souper et que je voulais tout de même l'impressionner un peu. Je lui ai fait ma salade d'agrumes et de saumon
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Faire cuire du saumon sur le barbecue.
Découper des agrumes en suprême (orange, citron, pamplemousse, lime)
Mélanger sirop d'érable, vinaigre basalmique et huile d'olive (1/3 chaque) pour la vinaigrette
Déposer dans l'assiette du mesclun, les agrumes, la vinaigrette et sur le dessus, le saumon
Servir avec des petits pains ciabatta
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Et pour le dessert, comme c'était dernière minute. J'ai eu l'idée de faire un pouding aux bleuets et de le mettre à cuire sur le barbecue avec le saumon. Disons qu'il m'a regardé un peu bizarre mais quand, rendu au dessert, j'ai sorti du barbecue le pouding bien doré et tout chaud.... Hum, il ne restait que des yeux gourmands.
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vendredi 27 juin 2008

Date

Soirée merveilleuse hier en agréable compagnie. Il y avait longtemps que je m'étais fait mettre dehors d'un restaurant. Et dire que l'on ne s'est même pas rendu compte du départ des gens....
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Dans notre bulle vous dites.
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À suivre....
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jeudi 26 juin 2008

Le rush

Ouf…. Le rush.

Au travail, je suis hyper polyvalente. Depuis que je suis entrée là en août l’an dernier, j’ai appris et remplacé 4 à 5 postes différentes pour des vacances ou pour aider. Faut dire que ça toujours été comme ça pour mes emplois. Dans mon ancien emploi, en 7 ans, j’ai touché à tous les départements. J’ai donc appris le dessin, la programmation, les commandes, l’inventaire, la vente, la représentation, la coupe, le prémontage, la gestion, la comptabilité... J’apprends vite et je suis autodidacte ce qui est un grand atout. Il faut par contre que je fasse attention car mes boss exagèrent parfois et comme j’ai peine à mettre mes limites….

Donc, comme j’avais déjà fait les lancements à l’usine, c’est à moi qu’ils ont pensé pour remplacer une collègue partie en congé maladie pour deux semaines. Comme mon propre poste était plutôt (très) mort ces derniers temps et que les deux semaines incluaient deux fériés pour me reposer, j’ai accepté. Je me suis donc retrouvée avec deux postes pour deux semaines. Le hic, c’est qu’évidemment, les commandes se sont décidées à entrer pile à ce moment. Ce qui fait que j’ai deux postes surchargés à faire en un et qu'en plus, les deux semaines se sont transformées en trois.

Le côté positif : je me suis rendue compte que mes capacités sont toutes de retour. Sens de l’organisation, débrouillardise, vitesse d’exécution et capacité de supervision sont bien de retour et décidément ancrées pour rester. De plus, arriver à gérer tout ça me redonne confiance ce qui est très appréciée aussi. Finalement, j'ai impressionné mon boss.

J’ai tout de même très hâte à la fin de ces deux eee trois semaines car même mon déménagement arrive pile pendant ce temps.
Vivement les vacances.
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mercredi 25 juin 2008

Talent culinaire

Et bien, serait-ce que mes talents culinaires vont faire fureur auprès de ma petite Punaise aussi.

Hier la petite famille est venue souper à la roulotte. L’après midi, j’avais des pieds de brocoli, et ne voulant pas les jeter, j’ai fait un potage.

Bon, potage est un bien grand mot car j’ai dû me débrouiller avec les moyens du bord. Comme je n’avais pas de bouillon de poulet, tout ce que j’ai trouvé de semblable c’est un sachet de soupe Lipton poulet et nouilles. Je me suis d’abord dit que le bloc de poudre à bouillon à l’intérieur pourrait faire l’affaire pour finalement décider d’ajouter les nouilles aussi. Pourquoi pas un petit extra ??? Une fois le tout cuit, je m’aperçois que je n’ai pas de crème non plus. Bon tant pis, je la passe au malaxeur qu’en même, advienne que pourra. Et bien, c’est surprenant. Excellent et avec la même texture qu’une crème. Bon un peu moins santé, je l’avoue, mais une fois n’est pas coutume.

Donc Punaise, comme d’habitude, levait le nez sur sa viande. Soeurette, voulant absolument lui faire manger quelque chose, me demande si elle peut inclure un peu de crème dans son repas. Et bien ce fût plus qu’apprécié. Pour la première fois, elle a tout mangé son bol et en a même redemandé.

Évidemment vu le sel que comportent ces soupes, ce ne pourra pas être la solution miracle mais … une fois n’est pas coutume.

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Trait commun

J’ai de la difficulté à développer un lien significatif avec ma petite Punaise. Avec Pépin ça été facile. Je crois que même dans le ventre de Soeurette il commençait à reconnaître ma voix. De plus, comme j’ai été 1 ans en congé après sa naissance, j’ai eu tout le loisir de l’apprivoiser.

Pour Punaise c’est plus difficile. Premièrement j’ai recommencé à travailler, ce qui me laisse un peu moins de temps. Deuxièmement, j’ai eu un bout plus difficile où j’ai dû me centrer sur ma petite personne. Troisièmement, Punaise est plus craintive que Pépin, plus réservée.

Mais, au comble du bonheur, hier alors que toute la petite famille était à la roulotte, j’ai découvert une passion commune entre elle et moi. La balançoire. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé me balancer. Et pas tout doucement mais le plus rapidement possible. Plusieurs ont même le mal de mer s’ils osent s’aventurer sur la balançoire avec moi. Lorsque j’étais petite, mon père avait ancré ma balançoire sur des poutres de chemin de fer bien enterrées dans le sol. J’allais tellement haut que je dépassais la barre et qu’au camping tout le monde en était estomaqué.

Et bien ma petite Punaise a hérité de ce trait de ma personnalité. Elle adore se balancer et le plus haut possible s’il vous plait, sinon elle s’ennuie. J’ai donc pu enfin me gâter à mon aise et me coller à ce petit trésor qui commence doucement à me sourire quand elle me voit arriver.
C’est à force de patience et en respectant son rythme que je vais y arriver.
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mardi 24 juin 2008

Constat décevant!

Pépin m'a toujours appelé Tati Mili. Depuis qu'il est en âge de parler et qu'il a prononcé mon nom pour la première fois, c'est comme cela qu'il me nomme et j'aimais bien cette appellation.

Mais en fin de semaine, à quelques reprises, j'ai cru entendre un nom légèrement différent. Soeurette, morte de rire me regardait à chaque fois et voyait bien que je commençais à remarquer le changement. Elle, en mère attentionnée et attentive qu'elle est, elle était au courant depuis quelques temps déjà mais trouvait rigolo de me laisser m'en apercevoir par moi-même.

Pépin m'appel maintenant MINI....

Et oui MINI !!!

Dites-moi que la vérité ne sort pas de la bouche des enfants !!!

Vivement que je prenne du poids.
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lundi 23 juin 2008

Coup de coeur

J'ai découvert un nouveau chanteur en fin de semaine.

C'est Alexandre Poulin.

http://www.alexandrepoulin.com/

J'adore ce qu'il chante, en particulier les paroles de ses chansons.

Ma préféré c'est La cigale et la fourmi.
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La cigale et la fourmi
Se sont connus quand y’étaient p’tits
Chantaient en duo sur les feuilles vertes
Rêvaient de faire des shows pis des cassettes

Ils s’étaient fait un camp en haut d’un tremblent
En cure-dents pis en lacets
Sans s’douter qu’avant l’adolescence
La vraie vie les séparerait

La cigale venait d’une famille bohème
Mère effeuilleuse, père inconnu
Qui s’étaient connus dans un plat de fines herbes
Pour finir en histoire de cul

Sa mère disait : pas besoin de grand-chose
Pour être simplement heureux
S’faire une maison au creux d’une rose
Pour être à l’abri quand il pleut

Pis il suffit de chanter
Pour passer le temps
Pis croire que tout peut arriver
Si tu y crois vraiment

La fourmi, de son côté
Venait d’une famille d’ouvriers
Qui avait connu la grosse misère
Mais c’t’ait fini, disait son père

J’veux pus qu’tu fréquentes les cigales
C’est du p’tit monde qui font rien de bon
Se prélassent le jour sur des pétales
Au lieu de faire des provisions

Pis y font juste chanter
Pour passer le temps
Au lieu de travailler
De prendre des REER pis des placements

Ainsi leur route est devenue deux sentiers
Deux vies, deux mondes pis deux quartiers
La cigale appelée par le grand air
La fourmi par la fourmilière

Comme partout, le temps a fondu
Chaque jour comme une année
Et quand l’automne est apparu
La cigale a cogné sans retenue

J’gage que t’as juste chanté
Pour passer le temps
Dit la fourmi endoctrinée
Par le faux pouvoir de l’argent

Ben traite-moi de sans-cœur si tu veux
Mais t’auras rien de mes provisions
Même si j’en ai assez pour deux
Là, paye pour tes rêves pis tes chansons

J’pense qu’on s’est mal compris
Dit la cigale à la fourmi
Chu pas venu pour te quêter d’la bouffe
Mais pour te dire que je prends la route

Hier au cabaret du Marais
René L’Ange-de-l’Île m’a découvert
J’te dis pas ça pour faire mon frais
Mais astheure y gère ma carrière

La fourmi lui dit de sa voix noire
Si tu vois Jean de La fontaine
Envoie-le donc promener de ma part
Sa fable, elle valait pas cinq cennes

J’aurais tant voulu chanter
Pour passer le temps
Ou juste t’accompagner
En duo comme dans le temps

Au lieu d’ça, j’suis prisonnier
D’la prison que j’me suis bâtie
Le seul rêve qui reste à ma portée
C’est d’être une fourmi dans Loft Story
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Nouvelle expérience gustative

Samedi soir, Soeurette et Pépin sont venus souper à la roulotte. Lorsque l'on est seule toutes les deux, on en profite souvent pour se faire des moules car ce n'est pas tout le monde qui apprécie ce plat dans la famille. Du coup, on s'est dit que c'était le moment idéal pour les faire goûter à Pépin. Lorsque le repas fût prêt, on dispose dans l'assiette de Pépin des linguinis recouvertes de sauce à la crème, quelques moules sorties de leur coquille et pour qu'il voie de quoi il s'agit (et bien sur décorer l’assiette) une moule dans sa coquille.

On s'étale pour déguster notre assiette et animé par notre conversation, on oublie de lui donner plus d'explications. Puis au bout d'un certain temps, on se rend compte qu'il n'a rien touché de son assiette et est en pleine discussion avec son Bébé.

Alors Soeurette lui demande : "Pépin, tu ne manges pas?"

Pépin " NON! "

Soeurette : "Est-ce que tu sais ce que l'on mange?"

Pépin : "OUI!"

Soeurette : "C'est quoi?"

Pépin : "Du papillon!"
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Oups !!!!

Pauvre de lui qui adore ces petites bêtes.
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vendredi 20 juin 2008

La colocation

Voilà, c'est officiel. Je n'ai maintenant plus de coloc. Bon se sera définitivement officiel le 1er après mon propre déménagement mais vu le départ de mon coloc et le dernier souper hier, je considère que c'est chose faite. Bien que j'aie encore quelques craintes à l'idée de me retrouver seul car la première expérience fut, comment dire, catastrophique, je suis prêt. Disons que j’en ai assez bavez et que je mérite bien mon petit coin de paradis à moi seule.

Il 1 ans, je perdais Coloc-de-toujours qui, en éternel bohème décidais de retourner voir du pays. C’est à ce moment que j’aurais dû trouver mon propre appartement. Mais j’ai eu espoir de retrouver d’autres colocs merveilleux comme les 19 autres qui sont passés auparavant. Ce ne fût pas l’année la plus facile en tant que colocataire. Premièrement trouver un coloc fût plus ardu que je le croyais. Loin des écoles et avec un loyer plus élevé que ce qu’un étudiant est prêt à payer, je me retrouvais avec peu de candidat. De plus, sans la présence de Coloc-de-toujours pour choisir mais aussi imposer notre mode de vie, je devenais à part égale avec le nouveau. C’est cette année aussi que j’ai découvert, à mon grand étonnement que je n’étais pas compatible avec tout le monde. Puis le temps a passé, à mettre de l’eau dans notre vin chacun de notre côté, on a fini par bien s’entendre… sans plus. Hier, c’est qu’en même avec une larme à l’oeil que je lui aie dit au revoir. Ce dernier ne restera pas dans ma vie comme d’autres le sont toujours mais il en a tout de même fait partie.

Aller au revoir coloc et bonne chance dans ton retour aux sources.

Maintenant à moi la vie de célibataire totalement libre car vivant seule en plus.
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jeudi 19 juin 2008

Économies

J'ai acheté un petit vélo à Pépin dans les ventes de garage en fin de semaine. Un petit vélo 12" avec les petites roues et le casque pour un total de 15$.

Soeurette, qu'en à elle, a acheté tout un tas de jouets pour un total de 43$. Je ne peux même pas vous énumérer tout ce qu'elle a acheté tant il y en avait mais l'auto était pleine à craquer. Comment arriver à acheter au magasin par la suite ? Quand tu paies 2$ pour des jouets qui en valent 25-40$ et qu'ils sont tout de même à l'état presque neuf.... comment arriver à acheter par la suite à plein prix ?


Le même principe se répète pour mon linge. J'aime aller dans les grands magasins entrepos qui vendent à des prix dérisoires. Mais quand tu es habituée de payer 5$ pour tes morceaux de linge depuis un bout, cela vient difficile d'acheter plus cher. Le hic c'est que je suis un peu tannée du style de mes boutiques et je n'en trouve pas d'autres à ces prix.
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mercredi 18 juin 2008

Les orages et Betsy, mauvais mixte

14 jours de pluie sur 18 en juin. Et bien, je commence à en avoir ras le pompon. Le problème n’est pas la température comme telle, il y a longtemps que j’ai compris qu’il ne sert à rien de pester quand on y peut rien. Le problème c’est qu’à la roulotte, ma Betsy, elle a une peur bleue des orages, c’est que ça te fait un vacarme vous comprenez. Quand je suis là c’est autre chose, elle me colle aux fesses ou pleurniche dans son coin, mais quand je suis au travail et qu’elle est dans sa cage, alors là… Elle a tellement peur qu’elle finit toujours par se pisser dessus, et oui, vous avez bien lu. Quand je rentre du travail, c’est une chienne baignant dans son pipi que je ramasse heuk…… Du fait, depuis le début de juin, elle a dû prendre pas loin d’une dizaine de douches. Et sa maîtresse, ben elle en a marre. Mais qu’est-ce que je peux y faire, je ne suis pas là pour la gronder. Du coup, je tourne le problème dans tous les sens mais n’y trouve pas de solution.

Soeurette, par contre, elle elle a trouvé la solution : « T’as juste à faire comme nous autres », qu’elle m’a dit, « prends un bain familial histoire d’économiser du temps et de rendre ça plus ludique et plaisant. »

Hum…. Je me vois moi dans mon bain avec mon chien… Les fesses dans le sable et le nombril baignant dans le pipi!!! Je crois que je vais chercher encore un peu, doit bien y avoir meilleure solution.
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mardi 17 juin 2008

Voisinage

À la roulotte, j'ai un nouveau voisin. Je le trouvais très gentil et il m'aide beaucoup avec les travaux plus ... disons-le.... masculin, comme mettre la roulotte de niveau ou dérouler la toile. La semaine il est souvent seul car sa femme retourne à la maison pour le travail.

Depuis le début, il me faisait souvent des allusions sur mon célibat et le sexe dans tout ça. Il me lançait parfois, à la blague, des invitations à venir le rejoindre dans son lit. Bien que je trouvais ça assez déplacé, il le faisait aussi devant sa femme, je me disais donc que ça devait être son genre d'humour et que je devais être juste un peu trop prude. Mais je crois que je suis tout simplement naïve.

Hier, il a été un peu plus clair. Il y a d'abord été de quelques questions sur mon ouverture à coucher avec des gars cassés. Je me suis empressée de lui dire que c'était contre mes valeurs et ce, sur un ton sans retour. Mais il a continué sur sa lancé pour finalement me l'offrir très clairement et à 3 reprises.

Je fais quoi là moi maintenant. C’est que sur un terrain de camping, les rumeurs vont vite et le voisinage doit être impeccable étant donné que les terrains sont collés l’un sur l’autre.

Je crois qu’une discussion sérieuse s’impose.

Dire qu’il a deux fois mon âge, ils ne changent pas en veillissant ???

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lundi 16 juin 2008

Plus vert chez le voisin

Tout semble tellement plus vert chez le voisin. Pour Pépin, c’est chez sa Tati que tout semble tellement plus appétissant, intéressant, coloré et attirant.

Il y a d’abord mon automobile. Lorsque je franchis le seuil de la porte chez eux, je n’ai pas droit à un « bonjour Tati » ou encore un « Yeah, Tati », mais bien à un « Auto Tati! » exclamatif et suivi d’une course folle pour avoir la chance d'admirer l’objet de sa convoitise. C'est ensuite suspendu à la poignée de la porte qu'il répète son manège dans l'espoir d'avoir la chance de s'asseoir dernière le volant avec sa Tati bien calée dans le banc d'à côté pour un road trip (imaginaire bien entendu) chez Papi. Le jeu se poursuit ainsi jusqu'à ce que la Tati en question, n'en pouvant plus d'écouter en boucle les mêmes chansons, déclare le voyage terminé. S'en suit, évidemment, une crise qui à chaque fois me fait me demander pourquoi j'acquiesce à sa demande si c'est pour lui faire autant de peine par la suite.

Il y a aussi mes repas. Lorsque nous mangeons ensemble et que Soeurette dépose l’assiette de Pépin sur la table. C’est avec convoitise qu’il y compare la mienne et déclare de façon catégorique qu’il n’a pas faim. Puis discrètement, il quitte sa place pour venir se glisser sur mes genoux. Comment ne pas partager mon propre repas avec ces petits yeux doux qui me fixent avec tant de désir ? Du coup, adieu belles résolutions d'enfin PRENDRE le poids qui me fait tant défaut (et oui vous avec bien lu, tant qu'à être à l'envers de tout le monde, aussi bien l'être jusqu'au bout). Parcontre, quoi de mieux pour intégrer à l'alimentation de Pépin pleins d'aliments nouveaux, puisque tout ce qui tombe dans mon assiette est instantanément bon et appétissant.

En camping, ma tente fait aussi l’objet d’une certaine notoriété à ses yeux. C’est avec plaisir qu’il vient me rendre visite et ne se tari pas d’éloges pour cette dernière. Selon lui, elle est douce (???), grande et reçoit aisément le titre de « petite maison Tati. » Il n’a pas encore été jusqu’à exiger d’y dormir, mais je sens qu’un jour ou l’autre, l’idée va faire son bout de chemin. En espérant que se jour se présente cette été car vu la grandeur de ma tente, ma petite Betsy risque de finir dehors...

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vendredi 13 juin 2008

Les rencontres

Je ne veux pas être une quelconque dans les yeux de mon homme. Je veux sentir qu’il est avec moi parce que je suis moi, parce qu’il m’aime et m’accepter avec mes qualités, mes défauts, mes goûts, mes rêves et mes déceptions. Que je suis importante à ses yeux et non pas une fille en général qui peut lui permettre d’atteindre ses buts !

Oui je veux une vie de famille et des enfants probablement plus que tout au monde mais je ne me considère pas comme un cas désespéré au point de me « contenter » du premier venu. Oui je voulais une famille nombreuse et je croyais qu’elle serait terminée à 30 ans. Oui ma sœur plus jeune qui n’était même pas sûre d’en vouloir est déjà rendue à parler du troisième, mais ce n’est pas une raison pour me contenter de peu. Et puis l’âge de mise en couple moyen au Québec n’est-il pas de 32 ans? Je n’ai que 31 ans, ce qui me laisse amplement le temps. Bon 31 ans et demi passé mais tout de même, ce n’est pas une raison pour me dire, bon ça fera l’affaire.

Du coup, les hommes qui tombent éperdument amoureux de moi dès le premier regard me font fuir. Je peux comprendre qu’il y ait une attirance de basse mais le reste c’est le temps et la connaissance de l’autre qui va nous l’apporter. Lorsqu’un gars me déclare son grand amour et qu’il est prêt à me passer la bague au doigt dès le troisième rendez-vous, c’est fait, il vient de perdre toutes ses chances. S’il a la brillant idée de déjà répondre au moindre de mes désirs au deuxième rendez-vous et d’en plus me dire : « Tu vois tout ce que je suis prêt à faire pour toi. », je suis déjà loin devant. Si dès la première semaine, il m’appel 25 fois (et je n’exagère en rien) dans la même journée et s’inquiète de mon silence alors que je suis au travail, il a déjà son bleu. Et que dire des gars qui change de personnalité pour trouver leur place auprès de moi. Désolé pour ceux qui se disent adepte de plein air sans vraiment savoir de quoi ils parlent car j’ai appris depuis longtemps à me méfier d’une telle déclaration. Ils ont donc droit à l’ascension en règle d’une montagne pour m’assurer de leur franchise. Et je ne vous dis pas le nombre de gars incapable de parler et déjà en sueur aux premiers pas.

De plus, je veux aussi offrir la même chose à celui qui fera partie de ma vie. Il est donc normal que je ne flash pas sur toute personne de la gente masculine qui se présente à moi. Je sais qu’il n’y a probablement pas qu’un seul homme compatible avec moi sur cette terre mais ils ne le sont certainement pas tous. Donc j’ai peine à comprendre comment un gars peut être offusqué du fait que je ne m’intéresse pas à lui, que je ne crois pas qu’il y ait un avenir possible entre nous deux. Cela ne fait pas de lui un mauvais gars, mais un bon gars pour une autre tout simplement.

Parfois j’en viens à me demander si ce n’est pas Coloc-de-toujours qui a raison lorsqu’il affirme que l’on a trop attendu pour se caser et qu’il ne reste que les restants. Pourtant, si son raisonnement est bon, je suis aussi un restant tout comme lui. Et je n’y crois en rien puisque je le considère comme un assez bon partie, pour une autre évidemment, car pour moi il est comme un frère. N’empêche, plus le temps passe et plus les doutes s’installent ce qui me déplait énormément, car pourquoi avoir attendu si longtemps si c’est pour me contenter de n’importe qui. Et puis, le prochain ne devrait-il pas être mieux que mes précédents copains sinon à quoi bon avoir laissé aller ces relations et attendu tout ce temps.

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jeudi 12 juin 2008

Trois mots

Soeurette ne cuisinant pas beaucoup les légumineuses m’a demandé de faire une salade à Pépin pour lui permettre de développer ses goûts. Alors un soir je me présente chez eux avec comme simples ingrédients : pois chiches, fromage feta, olives noires, quelques légumes, vinaigre balsamique, sel de céleri, poivre et pain aux 7 céréales. Évidemment, comme j’ai toujours cru que les enfants (tout comme les adultes d’ailleurs) mangent d’abord avec les yeux, j’ai servi le tout dans une assiette à sushi (pour la forme rectangulaire différente de ce à quoi et il est habitué) et avec le pain coupé en triangle. Un gros 15 minutes de préparation au total.

Pépin, très attentif pendant la préparation de la salade, a pris soin de me demander le nom de chaque ingrédient et de répéter, plusieurs fois évidemment, chacun d’eux. Puis, une fois l’assiette posée devant lui, c’est debout sur sa chaise et avec les yeux ronds comme des 25 sous qu’il a dévoré la salade. Cueillant chaque petit pois du bout de sa fourchette avec précaution, il a englouti le tout avec appétit. Puis, au milieu du repas, il a levé les yeux vers moi et très distinctement pour son langage, il a dit : « Tati ! C’est délicieux ! »

Trois petits mots, trois petits mots prononcés avec tant de certitude, de franchise et de pureté que j’en ai fondu. Comment ne pas avoir envie de recommencer, de reproduire encore et encore ces instants de pur bonheur.
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mercredi 11 juin 2008

Ben oui, j'ai une roulotte!

J'ai 31 ans, je suis célibataire et j'ai une roulotte. Ben oui, j'ai une roulotte, je n'ai aucunement l'air d'une vieille fille et je ne joue pas à la pétancle. Là où toute cette histoire accroche le plus, je crois, c'est sur le mot célibataire. Car juste dans ma rue, il y a trois couples qui ont mon âge. La différence c'est qu'ils ont des enfants, ce qui fait que la roulotte passe mieux. Même mes voisins de roulotte s'en donne à coeur joie sur ma situation : "Veux-tu ben me dire ce qu'une fille de ton âge fait d'une roulotte...." Peut-être est-ce le fait que j'aie l'air d'avoir 25 ans ou peut-être tout simplement le fait que je n'entre dans aucune norme.

En tout cas, le fait est que je me fais souvent niaiser avec ce détail. En plus, ce n'est pas très gagnant pour rencontrer des gars. Il est très important de passer ce détail sous silence dans les premières rencontres sinon, le téléphone se retrouve plus que silencieux.

Mais je n'en démordrai pas de ma roulotte. Il y a pleins d'avantages à cette dernière que bien des célibataires de mon âge devraient envisager. Évidemment, il faudrait, pour ce faire, qu’ils osent abandonner pour quelques mois leur ordinateur et leur télévision. Car la vie à la roulotte se passe sur un tout autre rythme. Un rythme plus près des vraies valeurs et de la vie… Ce qui me plait grandement.

À la roulotte tout tourne autour de la nourriture, des rencontres autant inter génération qu’avec des gens de mon âge, de la nature, de la lecture, des amis qui viennent vous visiter beaucoup plus souvent, des feux de camps, de la guitare, du temps qui passe doucement, des étoiles qui ne sont plus visible de la ville.

J’adore ne pas avoir à faire le ménage pendant des heures l’été car faire l’entretient de mes 160 pieds carrés de roulotte et de mes 450 pieds carrés de terrain ne demande qu’une heure. J’adore pouvoir utiliser le temps ainsi gagné à lire ou à me concocter de bonne bouffe doucement avec une coupe de vin. J’adore passer plus de temps dehors qu’à l’intérieure à profiter du soleil et des fleurs, pour prendre le temps de vivre et regarder la nature. J’adore avoir du monde autour et pouvoir discuter quand j’en ai envie, ce qui pour une célibataire dans un appartement est plus difficile. J’adore descendre en bas le soir et profiter du volley-ball avec la gang qui c’est naturellement formée. J’adore rencontrer de nouveaux visages parmi les visiteurs toutes les fins de semaine. J’adore sentir que je fais parti d’une communauté quand je fais mon jogging et qu’on me salut par mon nom. J’adore voir mes amis débarquer à l’improviste plus souvent pour profiter de la piscine ou du feu de camp. J'adore voir les yeux de Pépin quand on lui dit qu'on s'en va à la roulotte à Tati.

Et puis si cette dernière fait fuir quelques mâles potentiels et bien c’est bien tant mieux. De cette façon, je ne perdrai pas mon temps avec quelqu’un qui finalement n’a pas les mêmes valeurs que moi et dont l’ouverture d’esprit est plutôt limitée.
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mardi 10 juin 2008

Mon beau-frère

Quand Soeurette a accouché de son premier enfant, c’est du père dont elle est retombée éperdument amoureuse. Encore aujourd’hui, deux ans après le début de l’expérience, je ne saurais trouver les mots pour rendre hommage à ce père merveilleux. Voici le texte que j’avais écris à cette époque.

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Dès les premiers instants, bien avant que notre petit Pépin soit conçu, à partir des premières discussions, se dessinait déjà le meilleur papa au monde. Bien que ma soeur ait eu plusieurs réticences au début, il avait toujours le bon mot pour lui donner le goût de se lancer dans l’aventure. Lorsque la petite ligne rouge est apparue sur le test et que ma sœur a été prise de panique, lui était fou de joie et cette joie a su calmer ma sœur. Il était tellement fier que c’est au beau milieu d’une allée d’épicerie qu’il m’a annoncé la surprise, incapable d’attendre une heure de plus au souper. J’étais d’ailleurs bien en retard sur la nouvelle car tout le monde à son travail était déjà au courant.

Pendant toute la grossesse, il était aux petits soins avec ma sœur. Il a passé son temps à courir à l’épicerie acheter des Ficellos et à la surveiller pour qu’elle évite le moindre aliment ou mouvement interdit. Il a tenu à être présent à CHAQUE rendez-vous chez le médecin, du plus important au plus anodin. De plus, dès le premier rendez-vous, le médecin n’a pu qu’être charmé par ce père qui avait plus de questions en tête que celle-là même dont le corps se transformait.

Après l’accouchement, quand je suis arrivée à l’hôpital, ma sœur n’avait de yeux que pour son chum. Elle débordait d’éloges à son sujet, au point de ne même pas penser à me présenter le petit. J’ai vu les étoiles dans ses yeux, les étoiles de l’amour briller si fort que j’en suis venue à me demander si elle se souvenait qu’il y avait un bébé derrière tout ça. Elle me parlait de sa patience, de sa créativité à essayer des choses pour calmer sa douleur, de sa fierté face au petit garçon qui venait de naître. Il a passé les jours suivants avec elle à l’hôpital, sans même penser à aller coucher à la maison pour se reposer.

De retour à la maison, j’ai découvert un tout nouveau beau-frère. Un beau-frère qui avant si dédaigneux, courait pour changer la couche de SON petit garçon. Un beau-frère qui, lorsque ma sœur est retournée au travail trois jours par semaine, trouvait injuste de se lever JUSTE trois nuits alors que sa blonde avait la charge de quatre. Un beau-frère qui aujourd’hui est toujours le meilleur à décrocher le plus gros fou rire à ce petit garçon dont le mot préféré est maintenant papa. Un beau-frère pour qui des pages et des pages d’éloges ne pourraient même pas rendre justice.

En résumé, mes copines et moi sommes toutes unanimes, c’est un papa comme lui que l’on veut pour nos propres enfants.

Tati félicité(ta belle-sœur, en admiration)
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lundi 9 juin 2008

Je me présente

Je me présente, Tati Félicitée!

Début trentaine, je me passionne pour le camping, la randonnée en montagne, la nature, ma petite chienne Betsy, le chocolat noir, les romans, la cuisine, les bons repas entre amis et les enfants en général.

Mais par-dessus tout pour mon neveu Pépin 2 ans 2 mois, ma fieulle Punaise 7 mois et bientôt pour Crevette en formation de 9 semaines.

Après avoir passé un temps fou à lire vos blogs, je me suis dis : et pourquoi pas moi. Après tout, l’écriture a toujours été pour moi un moyen d’adoucir et de dépasser ce qui, au départ, me semblait insurmontable.

Je ne sais pas encore ce que je vais bien pouvoir vous écrire, ma vie n'est plus aussi mouvementée qu'à une certaine époque, mais comme il faut un début à tout, je me lance…. on verra bien pour la suite.


Au plaisir!

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