mardi 10 juin 2008

Mon beau-frère

Quand Soeurette a accouché de son premier enfant, c’est du père dont elle est retombée éperdument amoureuse. Encore aujourd’hui, deux ans après le début de l’expérience, je ne saurais trouver les mots pour rendre hommage à ce père merveilleux. Voici le texte que j’avais écris à cette époque.

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Dès les premiers instants, bien avant que notre petit Pépin soit conçu, à partir des premières discussions, se dessinait déjà le meilleur papa au monde. Bien que ma soeur ait eu plusieurs réticences au début, il avait toujours le bon mot pour lui donner le goût de se lancer dans l’aventure. Lorsque la petite ligne rouge est apparue sur le test et que ma sœur a été prise de panique, lui était fou de joie et cette joie a su calmer ma sœur. Il était tellement fier que c’est au beau milieu d’une allée d’épicerie qu’il m’a annoncé la surprise, incapable d’attendre une heure de plus au souper. J’étais d’ailleurs bien en retard sur la nouvelle car tout le monde à son travail était déjà au courant.

Pendant toute la grossesse, il était aux petits soins avec ma sœur. Il a passé son temps à courir à l’épicerie acheter des Ficellos et à la surveiller pour qu’elle évite le moindre aliment ou mouvement interdit. Il a tenu à être présent à CHAQUE rendez-vous chez le médecin, du plus important au plus anodin. De plus, dès le premier rendez-vous, le médecin n’a pu qu’être charmé par ce père qui avait plus de questions en tête que celle-là même dont le corps se transformait.

Après l’accouchement, quand je suis arrivée à l’hôpital, ma sœur n’avait de yeux que pour son chum. Elle débordait d’éloges à son sujet, au point de ne même pas penser à me présenter le petit. J’ai vu les étoiles dans ses yeux, les étoiles de l’amour briller si fort que j’en suis venue à me demander si elle se souvenait qu’il y avait un bébé derrière tout ça. Elle me parlait de sa patience, de sa créativité à essayer des choses pour calmer sa douleur, de sa fierté face au petit garçon qui venait de naître. Il a passé les jours suivants avec elle à l’hôpital, sans même penser à aller coucher à la maison pour se reposer.

De retour à la maison, j’ai découvert un tout nouveau beau-frère. Un beau-frère qui avant si dédaigneux, courait pour changer la couche de SON petit garçon. Un beau-frère qui, lorsque ma sœur est retournée au travail trois jours par semaine, trouvait injuste de se lever JUSTE trois nuits alors que sa blonde avait la charge de quatre. Un beau-frère qui aujourd’hui est toujours le meilleur à décrocher le plus gros fou rire à ce petit garçon dont le mot préféré est maintenant papa. Un beau-frère pour qui des pages et des pages d’éloges ne pourraient même pas rendre justice.

En résumé, mes copines et moi sommes toutes unanimes, c’est un papa comme lui que l’on veut pour nos propres enfants.

Tati félicité(ta belle-sœur, en admiration)
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