vendredi 13 juin 2008

Les rencontres

Je ne veux pas être une quelconque dans les yeux de mon homme. Je veux sentir qu’il est avec moi parce que je suis moi, parce qu’il m’aime et m’accepter avec mes qualités, mes défauts, mes goûts, mes rêves et mes déceptions. Que je suis importante à ses yeux et non pas une fille en général qui peut lui permettre d’atteindre ses buts !

Oui je veux une vie de famille et des enfants probablement plus que tout au monde mais je ne me considère pas comme un cas désespéré au point de me « contenter » du premier venu. Oui je voulais une famille nombreuse et je croyais qu’elle serait terminée à 30 ans. Oui ma sœur plus jeune qui n’était même pas sûre d’en vouloir est déjà rendue à parler du troisième, mais ce n’est pas une raison pour me contenter de peu. Et puis l’âge de mise en couple moyen au Québec n’est-il pas de 32 ans? Je n’ai que 31 ans, ce qui me laisse amplement le temps. Bon 31 ans et demi passé mais tout de même, ce n’est pas une raison pour me dire, bon ça fera l’affaire.

Du coup, les hommes qui tombent éperdument amoureux de moi dès le premier regard me font fuir. Je peux comprendre qu’il y ait une attirance de basse mais le reste c’est le temps et la connaissance de l’autre qui va nous l’apporter. Lorsqu’un gars me déclare son grand amour et qu’il est prêt à me passer la bague au doigt dès le troisième rendez-vous, c’est fait, il vient de perdre toutes ses chances. S’il a la brillant idée de déjà répondre au moindre de mes désirs au deuxième rendez-vous et d’en plus me dire : « Tu vois tout ce que je suis prêt à faire pour toi. », je suis déjà loin devant. Si dès la première semaine, il m’appel 25 fois (et je n’exagère en rien) dans la même journée et s’inquiète de mon silence alors que je suis au travail, il a déjà son bleu. Et que dire des gars qui change de personnalité pour trouver leur place auprès de moi. Désolé pour ceux qui se disent adepte de plein air sans vraiment savoir de quoi ils parlent car j’ai appris depuis longtemps à me méfier d’une telle déclaration. Ils ont donc droit à l’ascension en règle d’une montagne pour m’assurer de leur franchise. Et je ne vous dis pas le nombre de gars incapable de parler et déjà en sueur aux premiers pas.

De plus, je veux aussi offrir la même chose à celui qui fera partie de ma vie. Il est donc normal que je ne flash pas sur toute personne de la gente masculine qui se présente à moi. Je sais qu’il n’y a probablement pas qu’un seul homme compatible avec moi sur cette terre mais ils ne le sont certainement pas tous. Donc j’ai peine à comprendre comment un gars peut être offusqué du fait que je ne m’intéresse pas à lui, que je ne crois pas qu’il y ait un avenir possible entre nous deux. Cela ne fait pas de lui un mauvais gars, mais un bon gars pour une autre tout simplement.

Parfois j’en viens à me demander si ce n’est pas Coloc-de-toujours qui a raison lorsqu’il affirme que l’on a trop attendu pour se caser et qu’il ne reste que les restants. Pourtant, si son raisonnement est bon, je suis aussi un restant tout comme lui. Et je n’y crois en rien puisque je le considère comme un assez bon partie, pour une autre évidemment, car pour moi il est comme un frère. N’empêche, plus le temps passe et plus les doutes s’installent ce qui me déplait énormément, car pourquoi avoir attendu si longtemps si c’est pour me contenter de n’importe qui. Et puis, le prochain ne devrait-il pas être mieux que mes précédents copains sinon à quoi bon avoir laissé aller ces relations et attendu tout ce temps.

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