vendredi 8 août 2008

Sur-Richelieu... c'est pareil.

C’est toujours mieux de savoir où on s’en va dès le départ. Parce que St-Jean-sur-Richelieu et St-Denis-sur-Richelieu ben c’est complètement à l’opposé. Parce que quand tu appels en cour de route et que tu ne demandes que quelques infos sur le tas, ça se peut que t’ais des réponses décousues et sur le tas. Parce que tourner en rond dans les rangs au prix du gaz c’est sacrant. Parce qu’un chien en auto dans un chemin de terre, ça a mal au cœur…

Et puis finalement, on n’est jamais mieux servie que par soi-même. Avec une bonne carte et une adresse, on va n’importe où.

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jeudi 7 août 2008

Une bonne chose de faite!

Cas numéro 4 réglé. J’ai toiletté Betsy hier. Ça lui a fait le plus grand bien et à sa maîtresse aussi. Plus d’odeur de chien mouillé et je lui vois enfin les yeux.

Bon c’est sur que s’aurait été moins long d’aller chez le toiletteur. Deux heures pour un résultat passable c’est beaucoup mais à 50$ pour même pas sortir de là avec une boucle, d’la marde…. En plus, elle est fière comme un paon et se promène la tête haute donc pourquoi payer. Et puis je m'améliore avec le temps, au début ça nous prennait 1h30 à 3.

Vous avez même droit à des photos.



Remarquez la bet réjouie de la deuxième photo.
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mercredi 6 août 2008

Ouf la crise!!!

Hier ça ne filait pas fort fort. Tout me tapait sur les nerfs et ma vie semblait vaine et sans but.

J’ai bien essayé de mettre le doigt sur le bobo mais tout y passait.

Je suis écœurée de la roulotte, tout l’été ça été l’automne. Pluie, froid et humidité sont au rendez-vous cette année. D’habitude, au mois de septembre, après 4 jours de la sorte j’emboîte mes petits et retourne à l’appartement pour l’hiver. Je ne supporte pas quand les draps sont humides et froids au coucher; que la serviette sent l’humidité après une douche; d’aller prendre ma douche aux douches publiques plutôt que dans la roulotte parce que ça augmente trop l’humidité; et tant qu’à rester devant la télévision dans la roulotte aussi ben aller le faire au chaud et au sec à l’appartement.

Je m’ennuie royalement à mon job. Après avoir passé deux semaines à faire de nouvelles tâches toutes plus diversifiées les unes que les autres, dans un domaine qui me ressemble et me touche beaucoup plus et avec une gang de mon âge et hyper tripante, le caractère répétitif et la gang de mon job actuel me paraîssent mornes et sans but. Les journées sont longues en plus de la route qui ne me tente pas soir et matin (l’autre emploi était à 5 minutes de chez moi).

Le Tigre est parti pour Montréal, on ne s’est pas vu depuis samedi et on ne se reverra pas avant le milieu de la semaine prochaine. Quand il va revenir, je vais être partie en fin de semaine de camping avec des copains où il ne peut pas venir car il a un enterrement de vie de garçon. Et quand je vais revenir, il travaille de soir/nuit et moi de jour. C’est déjà très difficile de se voir entre les copains, son travail dans l’armée à horaire variable, mon job de jour, son job à la ferme et nos diverses activités déjà organisées avant que l’on se rencontre. J’en viens à me demander si l’on y met vraiment les efforts et aussi s’il est vraiment prêt et a envie de s’embarquer. Peut-être finalement que la différence d’âge est trop grande, surtout qu’il est plus jeune.

Ma petite Betsy fait dure et elle pue, mais j’ai démissionné de la laver (heureusement, elle s'est habituée aux orages et ne se pisse plus dessus, c'est toujours bien ça de gagné). Avec toute la pluie qui tombe, elle ne reste même pas propre 1 heure. Elle-même semble en avoir ras le pompon de la roulotte, elle ne veut même plus sortir et si par malheur elle est dehors et qu’une porte d’auto est ouverte (peu importe laquelle) elle court se réfugier à l’intérieur. Le message est assez clair : « On le criss tu notre camp là! »

Je m’ennuie plus que jamais de Coloc-de-toujours et de Meilleure-amie. Les randonnées en vélo et à la montagne seule ne m’intéressent plus. J’ai besoin que ça bouge, de discussions, de folies, de vie et d’amis CELIBATAIRES. J’ai beau adorer Pépin et Punaise, ça manque de discussions et d’activités de mon âge.

Bon ok, c'est un coup de blues qui va passer, faut juste être patiente. Faudrait peut-être, par contre, que je m’attaque à chacun des cas mentionnés ci-haut.

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lundi 4 août 2008

Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas

J’ai découvert cette semaine un moyen infaillible de déterminer si j’aime ce que je fais et si cela me tient à cœur.

Lorsque j’étais coordonnatrice technique pour une compagnie dans le domaine de l’architecture, j’étais de celle qui faisait bouger les choses. J’avais plusieurs chevaux de bataille, je m’impliquais autant dans les projets d’améliorations que dans les activités sociales. Je me disais, en ce temps là, que ceux qui n’aimaient pas leur job, faisaient en sort que ce soit ainsi en ne s’impliquant pas, en ne développant pas une appartenance à la compagnie. Puis je suis tombée malade, à ce moment, ma priorité est bien sûr devenue ma santé et j’ai dû laisser tomber quelques batailles pour mettre mes énergies où j’en avais vraiment besoin. J’ai pensé longtemps que mon implication avait pu faire en sorte que je tombe malade par le stress et l’hyperactivité.

Alors lorsque j’ai repris le travail, je ne me suis pas impliquée autant, sinon pas du tout. Tout ce que je voulais c’était faire mon job et retourner chez nous. En plus, à aucun moment en dehors de mon job, je ne parlais de celui-ci. Quand je sortais de là c’était terminé. J’ai tôt fait de me rendre compte que cette façon de fonctionner n’alimentait aucune flamme et que le goût d’aller travailler s’en ressentait. J’ai donc essayé de m’impliquer un peu plus, de m’intéresser à ce qui se faisait dans la compagnie. Mais, oh surprise, rien n’y faisait, ça ne m’intéressait pas. J’ai d’abord pensé que j’étais rendue négative et que je ne faisais pas suffisamment d’efforts puis il y a eu ce remplacement. En deux semaines pour l’OSBL, j’ai appris plus qu’en un an pour l’autre compagnie. En deux semaines, je me suis plus intéressée à ce qui se passait sur le lieu de mon travail qu’en un an. En deux semaines, j’ai déjà retrouvé la flamme qui brûlait en moi dans le temps. Dèjà cette OSBL fait plus partie de mes discussions que cette compagnie qui a fait partie de ma vie pendant un an.

Tout cela c’est fait seul sans que j’aie vraiment à forcer quoi que ce soit. Tout cela a repris son chemin, sa voie sans que j’aie à faire les efforts que je tentais de faire à mon autre emploi. J’ai alors compris l’expression : le cœur à ses raisons que la raisons ne connaît pas. Bien que j’aimais la claironner à gauche et à droite, je n’avais jamais vraiment mesuré son implication dans ma vie. Parfois il ne faut pas tenter de comprendre et parfois même avec toute la volonté du monde, notre place n’est tout simplement pas là où l’on est. Et je vous jure que je préfère cent fois adorer mon emploi et aimer m’y impliquer que d’en être indifférente. Et que cette énergie dépensée à m’impliquer n’est en rien perdue puis qu’elle m’ait rendu en joie de vivre et en flamme au cœur.
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vendredi 1 août 2008

Il s'ennuit

Depuis que je fréquente le Tigre, je passe moins de temps avec Pépin et Punaise. Punaise n'en fait pas trop de cas, même si je commençais tout juste à développer un lien solide avec elle, la distance lui permet de s'ennuyer et quand elle me voit, elle est tout sourire.

Pépin, pour sa part, semble un peu plus déstabilisé par cette distance. Hier au réveille de la sieste, la première chose qu’il a dit à Soeurette c'est :
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"Auto Mini, j'entends l'auto à Mini!"
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lundi 28 juillet 2008

De la troisième personne au Je

Pépin, c'est le premier enfant de la famille et de la gang. Celui qui a eu toute l'attention pendant près de 18 mois. Du coup, il y a déjà quelque temps qu'on l'appel notre grand alors qu'il a à peine deux ans.

Vendredi, j'ai été frappé par un détail qui démontre bien que notre grand grandit bien trop vite. Il y avait quelque temps que la troisième personne laissait parfois place au Je. Au début ce n'était pas constant mais doucement c'est devenu de plus en plus présent dans son langage jusqu'à qu'il ne parle plus que de lui à la première personne.

Par contre, il y avait un moment où cela n'avait pas changé, où il répondait toujours avec fierté et conviction, par son prénom. C'est qu'il y a ce petit jeu que l'on a depuis longtemps lui et moi. Probablement du fait que c'était un jeu constant et qu'il était habitué à cette réponse un peu mécanique, le prénom restait bien présent.

Vendredi, je me mets à la chatouiller et lui demande l'éternelle question :

"C'est qui mon neveu préféré!"

Et Pépin de répondre clairement :

"Moi!!!"

Cela m'a pris un certain temps à comprendre ce qu'il me répondait, trop habituée à entendre son prénom haut et fort...
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vendredi 25 juillet 2008

Vacance de blog

Je n'ai pas pu beaucoup vous parler cette semaine. Comme je travaille pour cette OSBL, je n'ose pas trainer trop sur internet.

Mais je ne regrette en rien mon choix. Remplacer mes vacances par ce remplacement fût une excellent décision.

La gang est super, les tâches me plaisent et je me fais connaître.

Par la suite, ce sera, advienne que pourra.
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vendredi 18 juillet 2008

La part des choses

Mes rencontres avec Date qui s'est lui-même baptisé le Tigre (selon une vieille histoire de jeunesse) se font de plus en plus fréquentes. Elles se multiplient naturellement et sont toujours aussi agréable. Lorsqu'il est prêt de moi, il ne cesse de me surprendre et me donne confiance. Mais quand il s'éloigne, la peur et la méfiance ont envie de refaire surface.
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Je savais que Garçon-très-perdu m'avait laissé beaucoup de séquelles. Les crises d'anxiété et la méfiance envers la gente masculine était là pour en faire foi. Je savais que j'aurais à rebâtir tout ça à petites pierres en recommançant du début, mais je ne pensais pas que ce serait aussi prenant.
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Heureusement, j'arrive à faire la part des choses, à diffrencier chacun d'eux et à ne pas attribuer au Tigre les faiblesses et nombreuses maladresses de Garçon-très-perdu. Heureusement car au fil des rencontres je me rends bien compte que le Tigre est tout son contraire.
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Je suis aussi tombée sur le blog de l'Ex qui étrangement traverse des épreuves semblables au miennes aux mêmes dates que moi. La description de sa relation avec M. Wings (novembre 2006...) concorde en tous points avec ma relation avec Garçon-très-perdu. Je ne pourrais même oser m'approcher plus de la vérité et décrire mieux sa progression et les tourments qui l'ont accompagné. Lire cette histoire qu'une autre que moi a traversée m'a aidé à mettre des mots sur la mienne et à mieux l'encaisser.
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Ma confiance et mon estime sont donc sur la bonne voie. Elles reprennent prises doucement et probablement plus solidement qu'auparavent car elles sont bassées sur ma propre perception de ma personne plutôt que sur le regard des gens sur celle-ci.
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jeudi 17 juillet 2008

Un cadeau imprévu

Wow!!!

Quand la vie décide de te faire des cadeaux, elle n’y va pas avec le dos de la cuillère.

Je tombais en vacance demain pour deux belles semaines. Mais cette année, je ne sais pas, mais je ne les sentais pas mes vacances. Je n’avais rien de prévu et je ne me voyais pas vraiment en vacance. Sans compter que le budget n’y était pas non plus.

Et bien, revirement de situation rapide hier en l’espace d’une demi-heure. Je vais remplacer l’adjointe administrative pour une OSBL que je convoite depuis longtemps. Cet organisme, je voulais y travailler depuis quelques années et j’avais le feeling que ça allait arriver un jour. L’an dernier ça y était presque. J’ai passé au travers le processus de sélection. Cinq étapes incluant des tests (français, informatique, comptabilité) pour finir parmis les trois dernières. Mais je n’ai pas été prise.

Cette chance m’était tombée du ciel en suivant quelques feelings.

Hier j’avais encore ce pressentiment, cette impression qu’il n’y avait qu’un pas à franchir. Je l’ai écouté et je suis arrivée pile au bon endroit, au bon moment. Comme tombée du ciel pour reprendre l’expression de la directrice.

Ok ce n’est que pour un remplacement de deux semaines. Mais je vais avoir un pied dans la boîte et je vais pouvoir me faire connaître encore plus. En plus, quelle belle fleur que ces personnes aient assez confiance en moi et en mes capacités pour me laisser ces responsabilités pendant les deux semaines où il manque les trois quarts des employés.

En plus, mon boss ayant eu vent de tout ça, m’a rencontré pour me parler qu’ils étaient presque sur d’ouvrir un poste pour moi quand Soeurette va revenir reprendre le sien après son congé de maternité en septembre. Il m’a aussi parlé de permanence et tout ce qui vient avec…

Wow!!! Ça fait du bien d’être apprécié autant tout à coup.
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mercredi 16 juillet 2008

Enfin!

J'ai pris 4 lbs!!!

Et oui après 1 an à tout essayer, j'y suis arrivée.

J'ai vraiment pris 4 lbs. Un vrai 4 lbs là, pas celui qui disparaît le lendemain matin ou après mes règles. Un 4lbs bien partie pour rester. Je ne sais pas très bien où je les ai pris par contre mais mon niveau d'énergie le sait lui et c'est ce qui compte.

Encore 5 lbs et je suis grasse dure.

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mardi 15 juillet 2008

Descente trippante de Disraeli

J'ai le symptôme de la page blanche.

Je n’ai même pas de mot pour vous décrire ma fin de semaine. C’était la fameuse descente tripante de Disraeli. Celle-là même où plus de 2000 personnes envahissent la rivière avec tripes, canots ou kayaks.


Ou peut-être aie-je le souffle coupé.
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Aussitôt que l’inspiration revient, je vous parle de cette fin de semaine magique avec Meilleure-amie.

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lundi 14 juillet 2008

Le passé refait surface

J’ai croisé les colocs de Date (à qui je devrais trouver un surnom). Vendredi, j’ai passé l’après-midi et la soirée à son appartement où il habite avec deux autres gars. Le va et vient continuel qui y régnait m’a rappelé mes années de colocation. Comme si la vie voulait me rappeler ce sur quoi j’ai délibérément mis une croix en déménageant seule.

J’adore quand la maison se remplie à l’improviste. J’adore quand un souper qui semblait s’enligner pour être tranquille se transforme en festin improvisé. J’adore rencontrer les amis de mes amis et en faire mes amis. J’adore la créativité qui bouille quand plusieurs personnes restent ensemble et les idées de sorties qui en ressorte. J’adore sortir de la chambre le matin et rire des situations cocasses de la veille. J’adore la négociation que nécessite la division des tâches, la préparation des repas, l’occupation de la salle de bain… J’adore goûter les saveurs que cuisine différemment chacun. J’adore m’intéresser et découvrir les passions de ceux qui font partie quotidiennement de ma vie.

Je crois que j’ai toujours été une fille de gang. Une fille qui aime la vie, le brouhaha, l’excitation et la découverte. Cette part de moi va toujours être présente et demander à être comblée. Ce qui expliquerait pourquoi j’ai toujours cru que j’allais avoir une famille nombreuse.
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S’il faut accepter ce que la vie nous apporte parce que cela s’avère souvent beaucoup mieux que ce que l’on avait déjà. Si ces changements que nous imposent la vie servent à nous amener vers mieux, j’ai crisssem….. hâte de voir ce que me réserve la vie seule car cette agitation continuelle m’attire et m’anime toujours autant. Si c’est pour être mieux que ça je ne réponds plus de moi.
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vendredi 11 juillet 2008

Romantique, rêveuse???

J’ai connu l’amour, le VRAI. Celui avec un grand A et tous les frissons qui l’accompagnent. Celui dont débordent les livres de la bibliothèque. Celui dont rêvent les filles en écoutant ces petits films que nos hommes s’obstinent à traiter de niet mais qui leur font parfois décrocher une larme. Celui qui te fait rêver, qui te fait battre le cœur. Celui qui te bouleverse, te traverse, te réchauffe, te ranime. Celui qui t’amène à voir la vie en couleur et qui lui donne tout son sens. J’ai connu le sentiment qui accompagne la certitude d’avoir rencontré l’âme sœur. J’ai connu l’ivresse du premier baiser qui te fait chavirer le cœur et je n’ai même pas de mots pour décrire la puissance de faire l’AMOUR avec une telle personne.

Comment après avoir goûté à ce charme? Comment après avoir goûté à ce qu’il y a de plus pur, de plus beau sur terre? Comment est-ce possible de se contenter d’une relation raisonnable et platonique? Comment arriver à croire que cela n’était qu’un rêve et qu’une vraie relation ne peut être basée sur cette passion, cette complicité, cet Amour?

Après avoir connu la puissance d’un tel sentiment, je ne veux plus m’en passer et je ne veux plus me contenter de moins. Je veux croire que cette émotion m’habite encore et qu’elle refera surface en temps et en lieu. Je veux croire que c’est sur cette puissance que ce basse une relation de couple durable. Je veux rencontrer un homme qui va me permettre de revivre ces émotions… contradictoires, puissantes et si enivrantes.
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Rêveuse, romantique, reviens sur terre me disent certains. J’aime à croire que c’est que vous n’avez pas encore connu ce sentiment pour me parler de la sorte. Que vous n’avez pas connu cette certitude, la puissance de l’amour pur et partagé. Que c’est votre jalousie qui parle et non pas votre cœur!
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jeudi 10 juillet 2008

Routine du dodo avec mes cocos

Hier j’étais chez Soeurette pour la routine du dodo. Lorsque Beau-frère travail à Montréal et ne revient pas pour le souper, j’en profite pour aider Soeurette ce qui me permet de me gaver de mes deux cocos à profusion.

Il faisait tellement chaud dans la maison que le souper a été pris en vitesse pour profiter de la piscine au maximum et tenter de faire descendre un peu la température du corps de mes deux amours. Punaise pédalait déjà dans le vide juste à voir la piscine prendre plus de place dans son champ de vision et l’immersion lui a soutiré un soupir de soulagement. Pour Pépin, cela c’est fait plus lentement. Le besoin de contrôle de mon cœur est ressorti, il tenait à descendre lui-même l’escalier et à contrôler ainsi la vitesse de trempage. Une fois bien mouillé par contre, c’est avec plaisir qu’il s’est prêté à nos jeux.

Le coucher fût plus ardu par contre. Pépin en sueur tenait à conserver son pyjama. À plusieurs reprises, c’est le cœur gros que je le voyais apparaît dans la cuisine les yeux piteux et les cheveux trempés de sueur. Après plusieurs négociations, j’ai réussi à la convaincre d’enlever son pyjama et c’est avec une serviette trempée dans l’eau froide sur le dos et un bas de son père rempli d’un ice-pack qu’il a fini par s’endormir.

Le reste de la soirée c’est passée entre sœurs à préparer la parade de cette fin de semaine. Nous avons peint un Charlie géant et son chien pour le chariot de samedi.

Merci Soeurette pour ces moments où tu me permets de m’occuper de mes deux amours.
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mercredi 9 juillet 2008

Définitivement pas douée EDIT

J’ai finalement peinturé le patio à la roulotte hier. Depuis le début de mai qu’il était décapé mais avec les pluies de juin…

À la quincaillerie j’ai eu peine à choisir la peinture. Je n’ai jamais été très douée pour choisir des couleurs de peinture. Pourtant, j’ai un assez bon œil avec les teintes. Je suis capable différencier un rouge-rose d’un rouge-orange ou bien un beige tirant sur le rose d’un beige-neutre.

Mais pour la peinture c’est autre chose. Je me suis déjà retrouvée dans une chambre bleue et rouge dont tous mes copains se moquaient sous prétexte qu’elle fitait pas avec ces couleurs de hockey et son couvre-lit à fleurs. Ou encore dans un salon dont le beige tournait au rose à côté d’un bleu bébé. C’est que choisir une couleur sur un tit carton d’un pouce c’est pas évident. Avec ma technique en architecture j’avais déjà peut-être pensé devenir décoratrice mais je crois que je ferais faillite en un rien de temps.

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Pour mon patio, j’ai bien vu les yeux du gars quand je lui ai pointé la couleur mais je n’y ai pas trop porté attention. J’aurais peut-être dû! C’est beaucoup trop pâle et flash. C’est un pur bleu fond de piscine. J’ai l’impression d’illuminer tout le camping le soir. Une couleur à la limite de la phosphorescence. Dire que je suis prise avec cette couleur pour le reste de l’été. Je ne vais pas passer inaperçue moi là.

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Pépin est venu à la roulotte et sa réaction fût un peu plus clair.

"C'est bleu!!!!!"

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mardi 8 juillet 2008

Punaise

Plus j'apprends à te connaître, plus je t'apprivoise, plus je me rends compte que tu me ressembles sur beaucoup de points. Peut-être est-ce pour cette raison que je suis ta marraine. Peut-être finalement que mes propres pas au coeur de la tourmente te permettront d'alléger les tiens.

Anxieuse, tu as un grand besoin d’être rassurée, aimée, cajolée. Tu as besoin, comme moi, de bâtir une confiance en la vie qui ne t’a pas été donnée en cadeau à ta naissance. Sur tes gardes, tu ne te laisses pas facilement apprivoiser et tu as besoin que l’on te rassure, que l’on fasse nos preuves avant de croire.

Avec les temps j’ai appris que cela peut parfois être un bon réflexe pour se protéger mais que cela a aussi le malheur de garder notre corps et notre esprit dans un état de tension qu’il faut apprendre à relaxer.

De ce côté là aussi tu me ressembles, les mouvements, les odeurs, les sensations qui t’amènent réconfort et calme sont aussi ceux qui me permettent de continuer. Ceux qui me réchauffent le cœur, qui me ressourcent.

Ces espaces temps te resteront toute ta vie ma Punaise. Ils te permettront de prendre un moment de répit, de te réfugier en toi pour mieux affronter le monde par la suite.

Il y a tout d’abord le mouvement de balançoire. Si tu pouvais sentir à quel point ton corps se détend aussitôt une bonne vitesse atteinte. J’aime sentir ton petit corps s’abandonner complètement contre moi, oublier toute méfiance et glisser tout doucement vers le sommeil profond. Le mouvement de balançoire te procure un bien-être qui te relaxeras toute ta vie.

Il y a aussi l’eau, sous toutes ses formes. Le bruit du bain qui coule t’attire inévitablement vers la salle de bain. Les soupirs de soulagement que tu laisses échapper aussitôt ton petit corps immergé apaisent même les personnes présentes autour de toi. Même la température froide de la piscine n’a rien pour freiner tes ardeurs et t’empêcher d’en redemander. L’eau te procure une sensation de bien-être qui t’apaiseras toute ta vie.

Les fruits. Les saveurs des fruits te tirent immanquablement un sourire. Elles te permettent aussi de faire passer toutes les saveurs qui te semblent un peu moins intéressantes. Elles te permettront de manger même quand le cœur n’y sera plus, quand tu auras la sensation que tout ce que tu tenteras d’avaler reprendra le chemin inverse et d’ainsi puiser l’énergie nécessaire à continuer, à avancer.
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Mais au-delà de tout ça ma Punaise, n'oublie jamais que tu es née sous une bonne étoile. Que la vie a pleins de belles aventures en réserve pour toi qui te surprendront plus l'une que l'autre. Tout fini toujours par passer, apprend à faire confiance ma Punaise et la vie te le rendra.
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lundi 7 juillet 2008

Le Lac des Cygnes

Samedi, je suis allée au Parc des Grands-Jardins pour ma première randonnée en montagne de la saison. Ben oui un 5 juillet, je suis quelque peu en retard cette année, faut dire qu’avec la pluie que l’on a eu en juin, on n’a pas pu mettre le nez beaucoup dehors. Je suis aussi allée trois fois au Mont Wright depuis que la neige est fondue mais, comme cette montagne je la fais à toutes les saisons… ça ne compte pas vraiment. Là c’était une vraie journée de randonnée. Quatre heures au Lac des Cygnes avec un dîner pour profiter de la vue en haut.

Et bien je n’ai rien perdu de ma forme. Je n’osais pas trop essayer l’Acropole des Draveurs tout de suite en début de saison mais finalement, ce sera la prochaine destination.

J’adore passer la journée en montage. Le calme, les paysages à perte de vue, la brise… l’effort est toujours récompensé. Et puis à chaque randonnée, je reviens toujours en me répétant que je devrais cesser de me sous-estimer et reprendre confiance en moi.
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Et tout ça en très bonne compagnie…..
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Sur assuré

J’ai toujours trouvé qu’on est sur assuré au Québec. Cousine-rimouskienne comptait un jour qu’elle avait au total 7 assurances différentes et je trouvais ça énorme. Je me considérais dont chanceuse, à ce moment, d’avoir seulement 3 assurances (auto-habitation-vie), bien que je trouvais le paiement mensuel tout de même décourageant.

Mais dernièrement, je me suis aperçue que je suis rendue aussi, sinon plus sur assurée que Cousine-rimouskienne.

Il y a 4 mois j’ai changé de voiture et j’ai négocié cette assurance. Puis, cette semaine avec mon déménagement, j’ai renégocié l’assurance habitation. Du coup, celle du camping a fait partie du lot. Puis, je me suis mise à considérer le tout.

J’ai :
Une assurance auto
Une assurance habitation
Une assurance habitation à la roulotte pour le cabanon car il contient mes articles de plein air et ne fait pas partie de l’assurance roulotte car c’est fixe et non mobile????
Une assurance roulotte
Une assurance vie
Une assurance maladie (+ l’assurance maladie du gouvernement évidemment)
Une assurance prêt sur mon foutu prêt étudiant que j’ai finalement payé pour rien car j’achève de le payer par moi-même (j’aurais déjà terminé sans l’assurance…).
Et une autre assurance vie de 10 000$ à la caisse pour les frais funéraires ??? (comme si la première ne couvrait pas déjà tout ça)

Et la tit madame de l’assurance habitation semblait trouver que ce n’était pas suffisant. Évidemment, elle avait bien d’autres assurances indispensables à me vendre.

Mais le plus aberrant dans cette histoire c’est lorsqu’elle s’est mise à me parler de l’assurance responsabilité civile. Apparemment, ils se sont rendus compte que les poursuites pour responsabilité civile dépassaient maintenant les 1 million de dollars et elle me conseillait de l’augmenter à 2 millions. Elle prend soin de me préciser que cette partie de l’assurance habitation me suit partout. Donc si je blesse quelqu’un en dehors de mon domicile c’est couvert et c’est juste 15$. Par contre, parce qu’il y a un mais, si j’augmente celle-ci sur l’assurance habitation, je dois aussi l’augmenter sur le cabanon au camping puisqu’ils font partie de la même assurance (+10$). Puis vient le tour de l’assurance auto où je devrais aussi augmenter la responsabilité civile (+15$) et si je le fais, je dois aussi le faire sur la roulotte (+50$ parce que… beaucoup de blessures dans les campings) puisqu’ils font aussi partie de la même assurance. Mais c’est important qu’elle me dit, au cas où quelqu’un se blesserait au camping. Cou donc, elle n’était pas supposée me suivre partout cette assurance.
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Normal qu’il y ait plus de poursuites…. il faut bien trouver un moyen de payer toutes ses assurances.
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vendredi 4 juillet 2008

Un lien de plus en plus solide

Cette après-midi je suis allée faire un tour, avec Soeurette, dans les magasins question de profiter des soldes. On avait amené Punaise avec nous et c'est moi qui avais l'incroyable chance de la tenir dans mes bras.

Habituellement, elle me laisse la prendre mais ne perd pas du regard Soeurette qui doit toujours rester à une distance maximum de un bras de moi. Et bien cette fois-ci, tout était très différent.

Punaise était très à l'aise au point d'explorer les environs et de laisser Soeurette s'éloigner même jusqu'à la perdre de vue.

Elle a même été jusqu'à accepter que cette dernière s'enferme dans les salles d'essayage et en a profitée pour me jacasser ça.

Quel bonheur d'enfin sentir la petite confiante en ma présence.
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Troisième date

Troisième rendez-vous hier avec le prétendant de Date…. Le temps file à toute allure en sa présence et j’ai déjà l’impression que cela fait plus d’une semaine que l’on se connaît.

Aurais-je trouvé quelqu’un pour faire un bout de chemin.

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En attendant, ma sœur jubile et a déjà dit à Pépin qu’il aurait enfin un oncle. Faut dire que depuis un an je gardais mon petit coeur bien en sécurité et qu'il est le seul à avoir réussi à le faire sortir de sa cachette.
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jeudi 3 juillet 2008

L'exile

L’été dernier, par un malencontreux hasard, tous mes copains se sont exilés. Coloc-de-toujours est retourné courir le monde, Meilleure-amie est partie vivre à Granby pour se rapprocher de ses parents, Acro-à-l’escalade est partie au Nunavut et un autre copain est retourné en Gaspésie. Avec Cousine-Rimouskienne et son chum qui était partie 3 ans au paravent pour Rimouski, je me retrouvais bien seule. Comme chacun d’eux avait été mon coloc, je me retrouvais aussi seule en appartement. De plus, dans la même période, j’avais à affronter mon retour au travail après une sabbatique bien méritée d’un an et un garçon très perdu me brisait le cœur.

Depuis, j’ai beaucoup changé. De celle qui n’était jamais seule et qui détestait la solitude, j’ai appris à m’en faire une amie comme disait une personne qui a un jour croisé ma route pour la changer.

J’ai appris à aller à la montage seule. J’ai développé les capacités à faire l’épicerie et à cuisiner pour une seule personne. J’ai affronté le centre de ski seule. J’ai appris à meubler mes soirées et mes journées. J’ai visité des appartements et je suis emménagée seule.

Tout cela m’a permis de me connaître et de m’apprécier chaque jour un peu plus. En l’espace d’un an, j’ai affronté mes pires peurs, mes pires craintes, mes pires angoisses et j’ai aussi eu l’occasion de faire le ménage dans mon passé.

Avec le recul (je n’aurais jamais tenu le même discourt l’été dernier ou même il y a deux été), je me rends bien compte que ces deux années furent les deux années les plus payantes en frais de croissance et de changement. Même la mort de ma mère ne m’a pas autant fait grandir, je crois. Ou peut-être est-ce que je n’avais pas pris le temps d’en faire le deuil et donc d’avancer, ce qui me fût possible cette année.

Aujourd’hui c’est avec tout ce bagage et ces nouvelles qualités que je regarde devant. Puis doucement, la vie remplace ceux qui sont parties. C’est sûr, ils auront toujours une place importante dans mon cœur et je crois, qu’au fond de moi, je vais toujours espérer leur retour. En attendant, j’apprécie les conversations téléphoniques et je savoure pleinement les retrouvailles qui se font plus rare. Après tout, n’est-ce pas la qualité et non la quantité qui compte.
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Je vais passer la fin de semaine du 12-13 juillet avec Meilleure-amie et son nouveau copain. Qu’est-ce que je peux avoir hâte !
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mercredi 2 juillet 2008

Trait commun, prise deux

C’est avec plaisir que j’explore le goût de Punaise à se balancer.

Hier, la petite famille était venue au camping pour souper et fêter mon déménagement terminé. Après le repas, nous avons, fidèle à notre habitude, fait un petit tour au parc et un saut au trampoline question d’épuiser notre Pépin à l’énergie débordante. J’étais entrain de me balancer et je voyais bien Punaise qui me suivait des yeux. Je n’avais pas besoin d’une demande en meilleure éduforme. Mais il est assez compliqué de se balancer avec un bébé de 8 mois dans les bras surtout que ce petit cœur s’ennuie quand ça ne va pas assez vite. J’ai donc usé de mon imagination et décidé d’insérer Punaise au creux de mon gilet. Ainsi, avec la petite bien nichée contre moi, je pouvais balancer aussi haut que je le voulais. Et bien, quelle ne fût pas ma surprise de découvrir un bébé bien endormi au bout de 10 minutes. Le reste de la marche fût un pur délice avec ce petit amour bien serré contre moi.
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Mon coeur de marraine reprend courage doucement. C'est avec patience, respect et compréhension que je vais le développer ce lien tant convoité avec ma Punaise.
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Déménagement

Voilà, c'est fait. Mon déménagement est maintenant derrière moi. Bien que j'avais plusieurs craintes sur cette journée (je déteste les déménagements, ils me rendent très nerveuse, je ne suis pas du monde pendant cette journée, au malheur de mes merveilleux amis et de ma famille qui m'ont déménagée plus de 10 fois je crois), elle s'est malgré tout bien passée.

Évidemment avec le temps j'ai pris de l'expérience et je crois que ça commence à paraître si je regarde la fille qui devait quitter le logement que j'aménageais. Pour ma part, mes boîtes étaient toutes prêtes et bien empilées avant la date fatidique, les meubles étaient démontés et bien classés aussi. Comme je n'avais réussi qu'à avoir un camion de 12' de 12h30 à 5h30, il était prévu de faire les boîtes le matin et seulement les meubles l'après-midi.

Le déménagement des boîtes s'est passé comme prévu et plus rapidement que prévu. Cela a commencé à se corser lorsque nous sommes arrivées à mon nouvel appartement. La personne qui devait le quitter n'avait pas fait de boîtes. Elle déménageait donc tout à la main..... et elle était loin d'être avancée. Heureusement, elle a consenti à nous libérer la cuisine ce qui a permis à mes tantes de tout laver et de ranger ma vaisselle. Ensuite, nous avons libéré la petite pièce pour y empiler mes boîtes et libérer ainsi la cour pour les camions.

À 12h30, Soeurette et mon père partait pour mon ancien logement pour superviser les gars (merveilleux beau-frère, mon super cousin et mon meilleur copain) à l’embarcation des meubles. Lorsque mes meubles sont arrivés, ceux de la demoiselle n’étaient pas encore sortis.

Finalement, à 2h30 on pouvait enfin commencer à entrer mes meubles et à m’installer. Par contre, encore deux surprises nous attendaient. Première, mon semier ne montait pas au deuxième étage. Heureusement avec toute leur patience et tout leur génie, les gars ont fini par le faire passer. Deuxièmement, le frigidaire n’entre pas en dessous des armoires. Pour le moment, il trône au milieu de la cuisine. Comme j’habite au camping jusqu’à la fin septembre, ça me laisse le temps de trouver une solution.

À 6h00 on avait terminé. Tout est lavé et installé comme si aucun déménagement n’avait eu lieu (même la laveuse-sécheuse, quelques cadres et les rideaux).

En mettant la tête sur mon oreillée le soir venu, c’est le cœur plein de gratitude que j’ai eu une pensée pour toutes les saintes personnes (mon père, Soeurette, Beau-frère, super cousin, meilleur copain, mes deux tantes, ma grand-mère qui nous a épaulé et cousine rimouskienne qui m’a fait une merveilleuse surprise en fin d’après-midi) qui m’ont épaulée, aidée et disons le endurée pendant toute cette journée.
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lundi 30 juin 2008

Petite douceur

Après un après-midi à magasiner pour enfin tenter de me faire une nouvelle garde-robe, j'avais le moral au plus bas. Quand ce n'est pas le prix des vêtements qui me tire un cri d'horreur, c'est le coup d’œil dans le miroir qui me rappel à quel point j'ai désespérément besoin de prendre du poids. Ce poids qui semble-t-il ne viendra probablement jamais car même Soeurette qui a donné naissance à deux beaux enfants a le même problème. Rien ne nous fait dans les boutiques.

J'avais donc besoin d'une petite douceur au plus vite s'il vous plait et le cappuccino glacé brownish-chocolat du Tim Horton ne semblait pas vouloir faire l'affaire. Heureusement, sur la piste cyclable de St-Étienne direction Laurier-Station, j'ai retrouvé mon moral.

J'adore faire du vélo sur la Route Verte. Je trouve que nous sommes chanceux d'avoir un tel corridor qui nous permet de nous déplacer à vélo sur une bonne partie du Canada. J’aime le calme et la joie qui y règne. J’aime aussi l’impression d’être en pleine nature mais à deux pas de chez nous, ce qui permet de petites escapades rapides quand la montagne est trop loin pour le temps dont on dispose. Faire du sport en plein-air a toujours été pour moi un moyen de retrouver le sourire et le calme intérieur. Peut-être finalement que je ne devrais pas chercher pourquoi je n’arrive pas à prendre du poids…
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Souper vite fait

Hier s'est présenté de la visite surprise pour souper à la roulotte. Comme j'avais peu de temps pour préparer le souper et que je voulais tout de même l'impressionner un peu. Je lui ai fait ma salade d'agrumes et de saumon
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Faire cuire du saumon sur le barbecue.
Découper des agrumes en suprême (orange, citron, pamplemousse, lime)
Mélanger sirop d'érable, vinaigre basalmique et huile d'olive (1/3 chaque) pour la vinaigrette
Déposer dans l'assiette du mesclun, les agrumes, la vinaigrette et sur le dessus, le saumon
Servir avec des petits pains ciabatta
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Et pour le dessert, comme c'était dernière minute. J'ai eu l'idée de faire un pouding aux bleuets et de le mettre à cuire sur le barbecue avec le saumon. Disons qu'il m'a regardé un peu bizarre mais quand, rendu au dessert, j'ai sorti du barbecue le pouding bien doré et tout chaud.... Hum, il ne restait que des yeux gourmands.
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vendredi 27 juin 2008

Date

Soirée merveilleuse hier en agréable compagnie. Il y avait longtemps que je m'étais fait mettre dehors d'un restaurant. Et dire que l'on ne s'est même pas rendu compte du départ des gens....
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Dans notre bulle vous dites.
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À suivre....
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jeudi 26 juin 2008

Le rush

Ouf…. Le rush.

Au travail, je suis hyper polyvalente. Depuis que je suis entrée là en août l’an dernier, j’ai appris et remplacé 4 à 5 postes différentes pour des vacances ou pour aider. Faut dire que ça toujours été comme ça pour mes emplois. Dans mon ancien emploi, en 7 ans, j’ai touché à tous les départements. J’ai donc appris le dessin, la programmation, les commandes, l’inventaire, la vente, la représentation, la coupe, le prémontage, la gestion, la comptabilité... J’apprends vite et je suis autodidacte ce qui est un grand atout. Il faut par contre que je fasse attention car mes boss exagèrent parfois et comme j’ai peine à mettre mes limites….

Donc, comme j’avais déjà fait les lancements à l’usine, c’est à moi qu’ils ont pensé pour remplacer une collègue partie en congé maladie pour deux semaines. Comme mon propre poste était plutôt (très) mort ces derniers temps et que les deux semaines incluaient deux fériés pour me reposer, j’ai accepté. Je me suis donc retrouvée avec deux postes pour deux semaines. Le hic, c’est qu’évidemment, les commandes se sont décidées à entrer pile à ce moment. Ce qui fait que j’ai deux postes surchargés à faire en un et qu'en plus, les deux semaines se sont transformées en trois.

Le côté positif : je me suis rendue compte que mes capacités sont toutes de retour. Sens de l’organisation, débrouillardise, vitesse d’exécution et capacité de supervision sont bien de retour et décidément ancrées pour rester. De plus, arriver à gérer tout ça me redonne confiance ce qui est très appréciée aussi. Finalement, j'ai impressionné mon boss.

J’ai tout de même très hâte à la fin de ces deux eee trois semaines car même mon déménagement arrive pile pendant ce temps.
Vivement les vacances.
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mercredi 25 juin 2008

Talent culinaire

Et bien, serait-ce que mes talents culinaires vont faire fureur auprès de ma petite Punaise aussi.

Hier la petite famille est venue souper à la roulotte. L’après midi, j’avais des pieds de brocoli, et ne voulant pas les jeter, j’ai fait un potage.

Bon, potage est un bien grand mot car j’ai dû me débrouiller avec les moyens du bord. Comme je n’avais pas de bouillon de poulet, tout ce que j’ai trouvé de semblable c’est un sachet de soupe Lipton poulet et nouilles. Je me suis d’abord dit que le bloc de poudre à bouillon à l’intérieur pourrait faire l’affaire pour finalement décider d’ajouter les nouilles aussi. Pourquoi pas un petit extra ??? Une fois le tout cuit, je m’aperçois que je n’ai pas de crème non plus. Bon tant pis, je la passe au malaxeur qu’en même, advienne que pourra. Et bien, c’est surprenant. Excellent et avec la même texture qu’une crème. Bon un peu moins santé, je l’avoue, mais une fois n’est pas coutume.

Donc Punaise, comme d’habitude, levait le nez sur sa viande. Soeurette, voulant absolument lui faire manger quelque chose, me demande si elle peut inclure un peu de crème dans son repas. Et bien ce fût plus qu’apprécié. Pour la première fois, elle a tout mangé son bol et en a même redemandé.

Évidemment vu le sel que comportent ces soupes, ce ne pourra pas être la solution miracle mais … une fois n’est pas coutume.

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Trait commun

J’ai de la difficulté à développer un lien significatif avec ma petite Punaise. Avec Pépin ça été facile. Je crois que même dans le ventre de Soeurette il commençait à reconnaître ma voix. De plus, comme j’ai été 1 ans en congé après sa naissance, j’ai eu tout le loisir de l’apprivoiser.

Pour Punaise c’est plus difficile. Premièrement j’ai recommencé à travailler, ce qui me laisse un peu moins de temps. Deuxièmement, j’ai eu un bout plus difficile où j’ai dû me centrer sur ma petite personne. Troisièmement, Punaise est plus craintive que Pépin, plus réservée.

Mais, au comble du bonheur, hier alors que toute la petite famille était à la roulotte, j’ai découvert une passion commune entre elle et moi. La balançoire. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé me balancer. Et pas tout doucement mais le plus rapidement possible. Plusieurs ont même le mal de mer s’ils osent s’aventurer sur la balançoire avec moi. Lorsque j’étais petite, mon père avait ancré ma balançoire sur des poutres de chemin de fer bien enterrées dans le sol. J’allais tellement haut que je dépassais la barre et qu’au camping tout le monde en était estomaqué.

Et bien ma petite Punaise a hérité de ce trait de ma personnalité. Elle adore se balancer et le plus haut possible s’il vous plait, sinon elle s’ennuie. J’ai donc pu enfin me gâter à mon aise et me coller à ce petit trésor qui commence doucement à me sourire quand elle me voit arriver.
C’est à force de patience et en respectant son rythme que je vais y arriver.
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mardi 24 juin 2008

Constat décevant!

Pépin m'a toujours appelé Tati Mili. Depuis qu'il est en âge de parler et qu'il a prononcé mon nom pour la première fois, c'est comme cela qu'il me nomme et j'aimais bien cette appellation.

Mais en fin de semaine, à quelques reprises, j'ai cru entendre un nom légèrement différent. Soeurette, morte de rire me regardait à chaque fois et voyait bien que je commençais à remarquer le changement. Elle, en mère attentionnée et attentive qu'elle est, elle était au courant depuis quelques temps déjà mais trouvait rigolo de me laisser m'en apercevoir par moi-même.

Pépin m'appel maintenant MINI....

Et oui MINI !!!

Dites-moi que la vérité ne sort pas de la bouche des enfants !!!

Vivement que je prenne du poids.
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lundi 23 juin 2008

Coup de coeur

J'ai découvert un nouveau chanteur en fin de semaine.

C'est Alexandre Poulin.

http://www.alexandrepoulin.com/

J'adore ce qu'il chante, en particulier les paroles de ses chansons.

Ma préféré c'est La cigale et la fourmi.
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La cigale et la fourmi
Se sont connus quand y’étaient p’tits
Chantaient en duo sur les feuilles vertes
Rêvaient de faire des shows pis des cassettes

Ils s’étaient fait un camp en haut d’un tremblent
En cure-dents pis en lacets
Sans s’douter qu’avant l’adolescence
La vraie vie les séparerait

La cigale venait d’une famille bohème
Mère effeuilleuse, père inconnu
Qui s’étaient connus dans un plat de fines herbes
Pour finir en histoire de cul

Sa mère disait : pas besoin de grand-chose
Pour être simplement heureux
S’faire une maison au creux d’une rose
Pour être à l’abri quand il pleut

Pis il suffit de chanter
Pour passer le temps
Pis croire que tout peut arriver
Si tu y crois vraiment

La fourmi, de son côté
Venait d’une famille d’ouvriers
Qui avait connu la grosse misère
Mais c’t’ait fini, disait son père

J’veux pus qu’tu fréquentes les cigales
C’est du p’tit monde qui font rien de bon
Se prélassent le jour sur des pétales
Au lieu de faire des provisions

Pis y font juste chanter
Pour passer le temps
Au lieu de travailler
De prendre des REER pis des placements

Ainsi leur route est devenue deux sentiers
Deux vies, deux mondes pis deux quartiers
La cigale appelée par le grand air
La fourmi par la fourmilière

Comme partout, le temps a fondu
Chaque jour comme une année
Et quand l’automne est apparu
La cigale a cogné sans retenue

J’gage que t’as juste chanté
Pour passer le temps
Dit la fourmi endoctrinée
Par le faux pouvoir de l’argent

Ben traite-moi de sans-cœur si tu veux
Mais t’auras rien de mes provisions
Même si j’en ai assez pour deux
Là, paye pour tes rêves pis tes chansons

J’pense qu’on s’est mal compris
Dit la cigale à la fourmi
Chu pas venu pour te quêter d’la bouffe
Mais pour te dire que je prends la route

Hier au cabaret du Marais
René L’Ange-de-l’Île m’a découvert
J’te dis pas ça pour faire mon frais
Mais astheure y gère ma carrière

La fourmi lui dit de sa voix noire
Si tu vois Jean de La fontaine
Envoie-le donc promener de ma part
Sa fable, elle valait pas cinq cennes

J’aurais tant voulu chanter
Pour passer le temps
Ou juste t’accompagner
En duo comme dans le temps

Au lieu d’ça, j’suis prisonnier
D’la prison que j’me suis bâtie
Le seul rêve qui reste à ma portée
C’est d’être une fourmi dans Loft Story
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Nouvelle expérience gustative

Samedi soir, Soeurette et Pépin sont venus souper à la roulotte. Lorsque l'on est seule toutes les deux, on en profite souvent pour se faire des moules car ce n'est pas tout le monde qui apprécie ce plat dans la famille. Du coup, on s'est dit que c'était le moment idéal pour les faire goûter à Pépin. Lorsque le repas fût prêt, on dispose dans l'assiette de Pépin des linguinis recouvertes de sauce à la crème, quelques moules sorties de leur coquille et pour qu'il voie de quoi il s'agit (et bien sur décorer l’assiette) une moule dans sa coquille.

On s'étale pour déguster notre assiette et animé par notre conversation, on oublie de lui donner plus d'explications. Puis au bout d'un certain temps, on se rend compte qu'il n'a rien touché de son assiette et est en pleine discussion avec son Bébé.

Alors Soeurette lui demande : "Pépin, tu ne manges pas?"

Pépin " NON! "

Soeurette : "Est-ce que tu sais ce que l'on mange?"

Pépin : "OUI!"

Soeurette : "C'est quoi?"

Pépin : "Du papillon!"
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Oups !!!!

Pauvre de lui qui adore ces petites bêtes.
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vendredi 20 juin 2008

La colocation

Voilà, c'est officiel. Je n'ai maintenant plus de coloc. Bon se sera définitivement officiel le 1er après mon propre déménagement mais vu le départ de mon coloc et le dernier souper hier, je considère que c'est chose faite. Bien que j'aie encore quelques craintes à l'idée de me retrouver seul car la première expérience fut, comment dire, catastrophique, je suis prêt. Disons que j’en ai assez bavez et que je mérite bien mon petit coin de paradis à moi seule.

Il 1 ans, je perdais Coloc-de-toujours qui, en éternel bohème décidais de retourner voir du pays. C’est à ce moment que j’aurais dû trouver mon propre appartement. Mais j’ai eu espoir de retrouver d’autres colocs merveilleux comme les 19 autres qui sont passés auparavant. Ce ne fût pas l’année la plus facile en tant que colocataire. Premièrement trouver un coloc fût plus ardu que je le croyais. Loin des écoles et avec un loyer plus élevé que ce qu’un étudiant est prêt à payer, je me retrouvais avec peu de candidat. De plus, sans la présence de Coloc-de-toujours pour choisir mais aussi imposer notre mode de vie, je devenais à part égale avec le nouveau. C’est cette année aussi que j’ai découvert, à mon grand étonnement que je n’étais pas compatible avec tout le monde. Puis le temps a passé, à mettre de l’eau dans notre vin chacun de notre côté, on a fini par bien s’entendre… sans plus. Hier, c’est qu’en même avec une larme à l’oeil que je lui aie dit au revoir. Ce dernier ne restera pas dans ma vie comme d’autres le sont toujours mais il en a tout de même fait partie.

Aller au revoir coloc et bonne chance dans ton retour aux sources.

Maintenant à moi la vie de célibataire totalement libre car vivant seule en plus.
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jeudi 19 juin 2008

Économies

J'ai acheté un petit vélo à Pépin dans les ventes de garage en fin de semaine. Un petit vélo 12" avec les petites roues et le casque pour un total de 15$.

Soeurette, qu'en à elle, a acheté tout un tas de jouets pour un total de 43$. Je ne peux même pas vous énumérer tout ce qu'elle a acheté tant il y en avait mais l'auto était pleine à craquer. Comment arriver à acheter au magasin par la suite ? Quand tu paies 2$ pour des jouets qui en valent 25-40$ et qu'ils sont tout de même à l'état presque neuf.... comment arriver à acheter par la suite à plein prix ?


Le même principe se répète pour mon linge. J'aime aller dans les grands magasins entrepos qui vendent à des prix dérisoires. Mais quand tu es habituée de payer 5$ pour tes morceaux de linge depuis un bout, cela vient difficile d'acheter plus cher. Le hic c'est que je suis un peu tannée du style de mes boutiques et je n'en trouve pas d'autres à ces prix.
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mercredi 18 juin 2008

Les orages et Betsy, mauvais mixte

14 jours de pluie sur 18 en juin. Et bien, je commence à en avoir ras le pompon. Le problème n’est pas la température comme telle, il y a longtemps que j’ai compris qu’il ne sert à rien de pester quand on y peut rien. Le problème c’est qu’à la roulotte, ma Betsy, elle a une peur bleue des orages, c’est que ça te fait un vacarme vous comprenez. Quand je suis là c’est autre chose, elle me colle aux fesses ou pleurniche dans son coin, mais quand je suis au travail et qu’elle est dans sa cage, alors là… Elle a tellement peur qu’elle finit toujours par se pisser dessus, et oui, vous avez bien lu. Quand je rentre du travail, c’est une chienne baignant dans son pipi que je ramasse heuk…… Du fait, depuis le début de juin, elle a dû prendre pas loin d’une dizaine de douches. Et sa maîtresse, ben elle en a marre. Mais qu’est-ce que je peux y faire, je ne suis pas là pour la gronder. Du coup, je tourne le problème dans tous les sens mais n’y trouve pas de solution.

Soeurette, par contre, elle elle a trouvé la solution : « T’as juste à faire comme nous autres », qu’elle m’a dit, « prends un bain familial histoire d’économiser du temps et de rendre ça plus ludique et plaisant. »

Hum…. Je me vois moi dans mon bain avec mon chien… Les fesses dans le sable et le nombril baignant dans le pipi!!! Je crois que je vais chercher encore un peu, doit bien y avoir meilleure solution.
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mardi 17 juin 2008

Voisinage

À la roulotte, j'ai un nouveau voisin. Je le trouvais très gentil et il m'aide beaucoup avec les travaux plus ... disons-le.... masculin, comme mettre la roulotte de niveau ou dérouler la toile. La semaine il est souvent seul car sa femme retourne à la maison pour le travail.

Depuis le début, il me faisait souvent des allusions sur mon célibat et le sexe dans tout ça. Il me lançait parfois, à la blague, des invitations à venir le rejoindre dans son lit. Bien que je trouvais ça assez déplacé, il le faisait aussi devant sa femme, je me disais donc que ça devait être son genre d'humour et que je devais être juste un peu trop prude. Mais je crois que je suis tout simplement naïve.

Hier, il a été un peu plus clair. Il y a d'abord été de quelques questions sur mon ouverture à coucher avec des gars cassés. Je me suis empressée de lui dire que c'était contre mes valeurs et ce, sur un ton sans retour. Mais il a continué sur sa lancé pour finalement me l'offrir très clairement et à 3 reprises.

Je fais quoi là moi maintenant. C’est que sur un terrain de camping, les rumeurs vont vite et le voisinage doit être impeccable étant donné que les terrains sont collés l’un sur l’autre.

Je crois qu’une discussion sérieuse s’impose.

Dire qu’il a deux fois mon âge, ils ne changent pas en veillissant ???

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lundi 16 juin 2008

Plus vert chez le voisin

Tout semble tellement plus vert chez le voisin. Pour Pépin, c’est chez sa Tati que tout semble tellement plus appétissant, intéressant, coloré et attirant.

Il y a d’abord mon automobile. Lorsque je franchis le seuil de la porte chez eux, je n’ai pas droit à un « bonjour Tati » ou encore un « Yeah, Tati », mais bien à un « Auto Tati! » exclamatif et suivi d’une course folle pour avoir la chance d'admirer l’objet de sa convoitise. C'est ensuite suspendu à la poignée de la porte qu'il répète son manège dans l'espoir d'avoir la chance de s'asseoir dernière le volant avec sa Tati bien calée dans le banc d'à côté pour un road trip (imaginaire bien entendu) chez Papi. Le jeu se poursuit ainsi jusqu'à ce que la Tati en question, n'en pouvant plus d'écouter en boucle les mêmes chansons, déclare le voyage terminé. S'en suit, évidemment, une crise qui à chaque fois me fait me demander pourquoi j'acquiesce à sa demande si c'est pour lui faire autant de peine par la suite.

Il y a aussi mes repas. Lorsque nous mangeons ensemble et que Soeurette dépose l’assiette de Pépin sur la table. C’est avec convoitise qu’il y compare la mienne et déclare de façon catégorique qu’il n’a pas faim. Puis discrètement, il quitte sa place pour venir se glisser sur mes genoux. Comment ne pas partager mon propre repas avec ces petits yeux doux qui me fixent avec tant de désir ? Du coup, adieu belles résolutions d'enfin PRENDRE le poids qui me fait tant défaut (et oui vous avec bien lu, tant qu'à être à l'envers de tout le monde, aussi bien l'être jusqu'au bout). Parcontre, quoi de mieux pour intégrer à l'alimentation de Pépin pleins d'aliments nouveaux, puisque tout ce qui tombe dans mon assiette est instantanément bon et appétissant.

En camping, ma tente fait aussi l’objet d’une certaine notoriété à ses yeux. C’est avec plaisir qu’il vient me rendre visite et ne se tari pas d’éloges pour cette dernière. Selon lui, elle est douce (???), grande et reçoit aisément le titre de « petite maison Tati. » Il n’a pas encore été jusqu’à exiger d’y dormir, mais je sens qu’un jour ou l’autre, l’idée va faire son bout de chemin. En espérant que se jour se présente cette été car vu la grandeur de ma tente, ma petite Betsy risque de finir dehors...

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vendredi 13 juin 2008

Les rencontres

Je ne veux pas être une quelconque dans les yeux de mon homme. Je veux sentir qu’il est avec moi parce que je suis moi, parce qu’il m’aime et m’accepter avec mes qualités, mes défauts, mes goûts, mes rêves et mes déceptions. Que je suis importante à ses yeux et non pas une fille en général qui peut lui permettre d’atteindre ses buts !

Oui je veux une vie de famille et des enfants probablement plus que tout au monde mais je ne me considère pas comme un cas désespéré au point de me « contenter » du premier venu. Oui je voulais une famille nombreuse et je croyais qu’elle serait terminée à 30 ans. Oui ma sœur plus jeune qui n’était même pas sûre d’en vouloir est déjà rendue à parler du troisième, mais ce n’est pas une raison pour me contenter de peu. Et puis l’âge de mise en couple moyen au Québec n’est-il pas de 32 ans? Je n’ai que 31 ans, ce qui me laisse amplement le temps. Bon 31 ans et demi passé mais tout de même, ce n’est pas une raison pour me dire, bon ça fera l’affaire.

Du coup, les hommes qui tombent éperdument amoureux de moi dès le premier regard me font fuir. Je peux comprendre qu’il y ait une attirance de basse mais le reste c’est le temps et la connaissance de l’autre qui va nous l’apporter. Lorsqu’un gars me déclare son grand amour et qu’il est prêt à me passer la bague au doigt dès le troisième rendez-vous, c’est fait, il vient de perdre toutes ses chances. S’il a la brillant idée de déjà répondre au moindre de mes désirs au deuxième rendez-vous et d’en plus me dire : « Tu vois tout ce que je suis prêt à faire pour toi. », je suis déjà loin devant. Si dès la première semaine, il m’appel 25 fois (et je n’exagère en rien) dans la même journée et s’inquiète de mon silence alors que je suis au travail, il a déjà son bleu. Et que dire des gars qui change de personnalité pour trouver leur place auprès de moi. Désolé pour ceux qui se disent adepte de plein air sans vraiment savoir de quoi ils parlent car j’ai appris depuis longtemps à me méfier d’une telle déclaration. Ils ont donc droit à l’ascension en règle d’une montagne pour m’assurer de leur franchise. Et je ne vous dis pas le nombre de gars incapable de parler et déjà en sueur aux premiers pas.

De plus, je veux aussi offrir la même chose à celui qui fera partie de ma vie. Il est donc normal que je ne flash pas sur toute personne de la gente masculine qui se présente à moi. Je sais qu’il n’y a probablement pas qu’un seul homme compatible avec moi sur cette terre mais ils ne le sont certainement pas tous. Donc j’ai peine à comprendre comment un gars peut être offusqué du fait que je ne m’intéresse pas à lui, que je ne crois pas qu’il y ait un avenir possible entre nous deux. Cela ne fait pas de lui un mauvais gars, mais un bon gars pour une autre tout simplement.

Parfois j’en viens à me demander si ce n’est pas Coloc-de-toujours qui a raison lorsqu’il affirme que l’on a trop attendu pour se caser et qu’il ne reste que les restants. Pourtant, si son raisonnement est bon, je suis aussi un restant tout comme lui. Et je n’y crois en rien puisque je le considère comme un assez bon partie, pour une autre évidemment, car pour moi il est comme un frère. N’empêche, plus le temps passe et plus les doutes s’installent ce qui me déplait énormément, car pourquoi avoir attendu si longtemps si c’est pour me contenter de n’importe qui. Et puis, le prochain ne devrait-il pas être mieux que mes précédents copains sinon à quoi bon avoir laissé aller ces relations et attendu tout ce temps.

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jeudi 12 juin 2008

Trois mots

Soeurette ne cuisinant pas beaucoup les légumineuses m’a demandé de faire une salade à Pépin pour lui permettre de développer ses goûts. Alors un soir je me présente chez eux avec comme simples ingrédients : pois chiches, fromage feta, olives noires, quelques légumes, vinaigre balsamique, sel de céleri, poivre et pain aux 7 céréales. Évidemment, comme j’ai toujours cru que les enfants (tout comme les adultes d’ailleurs) mangent d’abord avec les yeux, j’ai servi le tout dans une assiette à sushi (pour la forme rectangulaire différente de ce à quoi et il est habitué) et avec le pain coupé en triangle. Un gros 15 minutes de préparation au total.

Pépin, très attentif pendant la préparation de la salade, a pris soin de me demander le nom de chaque ingrédient et de répéter, plusieurs fois évidemment, chacun d’eux. Puis, une fois l’assiette posée devant lui, c’est debout sur sa chaise et avec les yeux ronds comme des 25 sous qu’il a dévoré la salade. Cueillant chaque petit pois du bout de sa fourchette avec précaution, il a englouti le tout avec appétit. Puis, au milieu du repas, il a levé les yeux vers moi et très distinctement pour son langage, il a dit : « Tati ! C’est délicieux ! »

Trois petits mots, trois petits mots prononcés avec tant de certitude, de franchise et de pureté que j’en ai fondu. Comment ne pas avoir envie de recommencer, de reproduire encore et encore ces instants de pur bonheur.
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mercredi 11 juin 2008

Ben oui, j'ai une roulotte!

J'ai 31 ans, je suis célibataire et j'ai une roulotte. Ben oui, j'ai une roulotte, je n'ai aucunement l'air d'une vieille fille et je ne joue pas à la pétancle. Là où toute cette histoire accroche le plus, je crois, c'est sur le mot célibataire. Car juste dans ma rue, il y a trois couples qui ont mon âge. La différence c'est qu'ils ont des enfants, ce qui fait que la roulotte passe mieux. Même mes voisins de roulotte s'en donne à coeur joie sur ma situation : "Veux-tu ben me dire ce qu'une fille de ton âge fait d'une roulotte...." Peut-être est-ce le fait que j'aie l'air d'avoir 25 ans ou peut-être tout simplement le fait que je n'entre dans aucune norme.

En tout cas, le fait est que je me fais souvent niaiser avec ce détail. En plus, ce n'est pas très gagnant pour rencontrer des gars. Il est très important de passer ce détail sous silence dans les premières rencontres sinon, le téléphone se retrouve plus que silencieux.

Mais je n'en démordrai pas de ma roulotte. Il y a pleins d'avantages à cette dernière que bien des célibataires de mon âge devraient envisager. Évidemment, il faudrait, pour ce faire, qu’ils osent abandonner pour quelques mois leur ordinateur et leur télévision. Car la vie à la roulotte se passe sur un tout autre rythme. Un rythme plus près des vraies valeurs et de la vie… Ce qui me plait grandement.

À la roulotte tout tourne autour de la nourriture, des rencontres autant inter génération qu’avec des gens de mon âge, de la nature, de la lecture, des amis qui viennent vous visiter beaucoup plus souvent, des feux de camps, de la guitare, du temps qui passe doucement, des étoiles qui ne sont plus visible de la ville.

J’adore ne pas avoir à faire le ménage pendant des heures l’été car faire l’entretient de mes 160 pieds carrés de roulotte et de mes 450 pieds carrés de terrain ne demande qu’une heure. J’adore pouvoir utiliser le temps ainsi gagné à lire ou à me concocter de bonne bouffe doucement avec une coupe de vin. J’adore passer plus de temps dehors qu’à l’intérieure à profiter du soleil et des fleurs, pour prendre le temps de vivre et regarder la nature. J’adore avoir du monde autour et pouvoir discuter quand j’en ai envie, ce qui pour une célibataire dans un appartement est plus difficile. J’adore descendre en bas le soir et profiter du volley-ball avec la gang qui c’est naturellement formée. J’adore rencontrer de nouveaux visages parmi les visiteurs toutes les fins de semaine. J’adore sentir que je fais parti d’une communauté quand je fais mon jogging et qu’on me salut par mon nom. J’adore voir mes amis débarquer à l’improviste plus souvent pour profiter de la piscine ou du feu de camp. J'adore voir les yeux de Pépin quand on lui dit qu'on s'en va à la roulotte à Tati.

Et puis si cette dernière fait fuir quelques mâles potentiels et bien c’est bien tant mieux. De cette façon, je ne perdrai pas mon temps avec quelqu’un qui finalement n’a pas les mêmes valeurs que moi et dont l’ouverture d’esprit est plutôt limitée.
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mardi 10 juin 2008

Mon beau-frère

Quand Soeurette a accouché de son premier enfant, c’est du père dont elle est retombée éperdument amoureuse. Encore aujourd’hui, deux ans après le début de l’expérience, je ne saurais trouver les mots pour rendre hommage à ce père merveilleux. Voici le texte que j’avais écris à cette époque.

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Dès les premiers instants, bien avant que notre petit Pépin soit conçu, à partir des premières discussions, se dessinait déjà le meilleur papa au monde. Bien que ma soeur ait eu plusieurs réticences au début, il avait toujours le bon mot pour lui donner le goût de se lancer dans l’aventure. Lorsque la petite ligne rouge est apparue sur le test et que ma sœur a été prise de panique, lui était fou de joie et cette joie a su calmer ma sœur. Il était tellement fier que c’est au beau milieu d’une allée d’épicerie qu’il m’a annoncé la surprise, incapable d’attendre une heure de plus au souper. J’étais d’ailleurs bien en retard sur la nouvelle car tout le monde à son travail était déjà au courant.

Pendant toute la grossesse, il était aux petits soins avec ma sœur. Il a passé son temps à courir à l’épicerie acheter des Ficellos et à la surveiller pour qu’elle évite le moindre aliment ou mouvement interdit. Il a tenu à être présent à CHAQUE rendez-vous chez le médecin, du plus important au plus anodin. De plus, dès le premier rendez-vous, le médecin n’a pu qu’être charmé par ce père qui avait plus de questions en tête que celle-là même dont le corps se transformait.

Après l’accouchement, quand je suis arrivée à l’hôpital, ma sœur n’avait de yeux que pour son chum. Elle débordait d’éloges à son sujet, au point de ne même pas penser à me présenter le petit. J’ai vu les étoiles dans ses yeux, les étoiles de l’amour briller si fort que j’en suis venue à me demander si elle se souvenait qu’il y avait un bébé derrière tout ça. Elle me parlait de sa patience, de sa créativité à essayer des choses pour calmer sa douleur, de sa fierté face au petit garçon qui venait de naître. Il a passé les jours suivants avec elle à l’hôpital, sans même penser à aller coucher à la maison pour se reposer.

De retour à la maison, j’ai découvert un tout nouveau beau-frère. Un beau-frère qui avant si dédaigneux, courait pour changer la couche de SON petit garçon. Un beau-frère qui, lorsque ma sœur est retournée au travail trois jours par semaine, trouvait injuste de se lever JUSTE trois nuits alors que sa blonde avait la charge de quatre. Un beau-frère qui aujourd’hui est toujours le meilleur à décrocher le plus gros fou rire à ce petit garçon dont le mot préféré est maintenant papa. Un beau-frère pour qui des pages et des pages d’éloges ne pourraient même pas rendre justice.

En résumé, mes copines et moi sommes toutes unanimes, c’est un papa comme lui que l’on veut pour nos propres enfants.

Tati félicité(ta belle-sœur, en admiration)
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lundi 9 juin 2008

Je me présente

Je me présente, Tati Félicitée!

Début trentaine, je me passionne pour le camping, la randonnée en montagne, la nature, ma petite chienne Betsy, le chocolat noir, les romans, la cuisine, les bons repas entre amis et les enfants en général.

Mais par-dessus tout pour mon neveu Pépin 2 ans 2 mois, ma fieulle Punaise 7 mois et bientôt pour Crevette en formation de 9 semaines.

Après avoir passé un temps fou à lire vos blogs, je me suis dis : et pourquoi pas moi. Après tout, l’écriture a toujours été pour moi un moyen d’adoucir et de dépasser ce qui, au départ, me semblait insurmontable.

Je ne sais pas encore ce que je vais bien pouvoir vous écrire, ma vie n'est plus aussi mouvementée qu'à une certaine époque, mais comme il faut un début à tout, je me lance…. on verra bien pour la suite.


Au plaisir!

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