lundi 28 juillet 2008

De la troisième personne au Je

Pépin, c'est le premier enfant de la famille et de la gang. Celui qui a eu toute l'attention pendant près de 18 mois. Du coup, il y a déjà quelque temps qu'on l'appel notre grand alors qu'il a à peine deux ans.

Vendredi, j'ai été frappé par un détail qui démontre bien que notre grand grandit bien trop vite. Il y avait quelque temps que la troisième personne laissait parfois place au Je. Au début ce n'était pas constant mais doucement c'est devenu de plus en plus présent dans son langage jusqu'à qu'il ne parle plus que de lui à la première personne.

Par contre, il y avait un moment où cela n'avait pas changé, où il répondait toujours avec fierté et conviction, par son prénom. C'est qu'il y a ce petit jeu que l'on a depuis longtemps lui et moi. Probablement du fait que c'était un jeu constant et qu'il était habitué à cette réponse un peu mécanique, le prénom restait bien présent.

Vendredi, je me mets à la chatouiller et lui demande l'éternelle question :

"C'est qui mon neveu préféré!"

Et Pépin de répondre clairement :

"Moi!!!"

Cela m'a pris un certain temps à comprendre ce qu'il me répondait, trop habituée à entendre son prénom haut et fort...
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vendredi 25 juillet 2008

Vacance de blog

Je n'ai pas pu beaucoup vous parler cette semaine. Comme je travaille pour cette OSBL, je n'ose pas trainer trop sur internet.

Mais je ne regrette en rien mon choix. Remplacer mes vacances par ce remplacement fût une excellent décision.

La gang est super, les tâches me plaisent et je me fais connaître.

Par la suite, ce sera, advienne que pourra.
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vendredi 18 juillet 2008

La part des choses

Mes rencontres avec Date qui s'est lui-même baptisé le Tigre (selon une vieille histoire de jeunesse) se font de plus en plus fréquentes. Elles se multiplient naturellement et sont toujours aussi agréable. Lorsqu'il est prêt de moi, il ne cesse de me surprendre et me donne confiance. Mais quand il s'éloigne, la peur et la méfiance ont envie de refaire surface.
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Je savais que Garçon-très-perdu m'avait laissé beaucoup de séquelles. Les crises d'anxiété et la méfiance envers la gente masculine était là pour en faire foi. Je savais que j'aurais à rebâtir tout ça à petites pierres en recommançant du début, mais je ne pensais pas que ce serait aussi prenant.
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Heureusement, j'arrive à faire la part des choses, à diffrencier chacun d'eux et à ne pas attribuer au Tigre les faiblesses et nombreuses maladresses de Garçon-très-perdu. Heureusement car au fil des rencontres je me rends bien compte que le Tigre est tout son contraire.
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Je suis aussi tombée sur le blog de l'Ex qui étrangement traverse des épreuves semblables au miennes aux mêmes dates que moi. La description de sa relation avec M. Wings (novembre 2006...) concorde en tous points avec ma relation avec Garçon-très-perdu. Je ne pourrais même oser m'approcher plus de la vérité et décrire mieux sa progression et les tourments qui l'ont accompagné. Lire cette histoire qu'une autre que moi a traversée m'a aidé à mettre des mots sur la mienne et à mieux l'encaisser.
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Ma confiance et mon estime sont donc sur la bonne voie. Elles reprennent prises doucement et probablement plus solidement qu'auparavent car elles sont bassées sur ma propre perception de ma personne plutôt que sur le regard des gens sur celle-ci.
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jeudi 17 juillet 2008

Un cadeau imprévu

Wow!!!

Quand la vie décide de te faire des cadeaux, elle n’y va pas avec le dos de la cuillère.

Je tombais en vacance demain pour deux belles semaines. Mais cette année, je ne sais pas, mais je ne les sentais pas mes vacances. Je n’avais rien de prévu et je ne me voyais pas vraiment en vacance. Sans compter que le budget n’y était pas non plus.

Et bien, revirement de situation rapide hier en l’espace d’une demi-heure. Je vais remplacer l’adjointe administrative pour une OSBL que je convoite depuis longtemps. Cet organisme, je voulais y travailler depuis quelques années et j’avais le feeling que ça allait arriver un jour. L’an dernier ça y était presque. J’ai passé au travers le processus de sélection. Cinq étapes incluant des tests (français, informatique, comptabilité) pour finir parmis les trois dernières. Mais je n’ai pas été prise.

Cette chance m’était tombée du ciel en suivant quelques feelings.

Hier j’avais encore ce pressentiment, cette impression qu’il n’y avait qu’un pas à franchir. Je l’ai écouté et je suis arrivée pile au bon endroit, au bon moment. Comme tombée du ciel pour reprendre l’expression de la directrice.

Ok ce n’est que pour un remplacement de deux semaines. Mais je vais avoir un pied dans la boîte et je vais pouvoir me faire connaître encore plus. En plus, quelle belle fleur que ces personnes aient assez confiance en moi et en mes capacités pour me laisser ces responsabilités pendant les deux semaines où il manque les trois quarts des employés.

En plus, mon boss ayant eu vent de tout ça, m’a rencontré pour me parler qu’ils étaient presque sur d’ouvrir un poste pour moi quand Soeurette va revenir reprendre le sien après son congé de maternité en septembre. Il m’a aussi parlé de permanence et tout ce qui vient avec…

Wow!!! Ça fait du bien d’être apprécié autant tout à coup.
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mercredi 16 juillet 2008

Enfin!

J'ai pris 4 lbs!!!

Et oui après 1 an à tout essayer, j'y suis arrivée.

J'ai vraiment pris 4 lbs. Un vrai 4 lbs là, pas celui qui disparaît le lendemain matin ou après mes règles. Un 4lbs bien partie pour rester. Je ne sais pas très bien où je les ai pris par contre mais mon niveau d'énergie le sait lui et c'est ce qui compte.

Encore 5 lbs et je suis grasse dure.

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mardi 15 juillet 2008

Descente trippante de Disraeli

J'ai le symptôme de la page blanche.

Je n’ai même pas de mot pour vous décrire ma fin de semaine. C’était la fameuse descente tripante de Disraeli. Celle-là même où plus de 2000 personnes envahissent la rivière avec tripes, canots ou kayaks.


Ou peut-être aie-je le souffle coupé.
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Aussitôt que l’inspiration revient, je vous parle de cette fin de semaine magique avec Meilleure-amie.

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lundi 14 juillet 2008

Le passé refait surface

J’ai croisé les colocs de Date (à qui je devrais trouver un surnom). Vendredi, j’ai passé l’après-midi et la soirée à son appartement où il habite avec deux autres gars. Le va et vient continuel qui y régnait m’a rappelé mes années de colocation. Comme si la vie voulait me rappeler ce sur quoi j’ai délibérément mis une croix en déménageant seule.

J’adore quand la maison se remplie à l’improviste. J’adore quand un souper qui semblait s’enligner pour être tranquille se transforme en festin improvisé. J’adore rencontrer les amis de mes amis et en faire mes amis. J’adore la créativité qui bouille quand plusieurs personnes restent ensemble et les idées de sorties qui en ressorte. J’adore sortir de la chambre le matin et rire des situations cocasses de la veille. J’adore la négociation que nécessite la division des tâches, la préparation des repas, l’occupation de la salle de bain… J’adore goûter les saveurs que cuisine différemment chacun. J’adore m’intéresser et découvrir les passions de ceux qui font partie quotidiennement de ma vie.

Je crois que j’ai toujours été une fille de gang. Une fille qui aime la vie, le brouhaha, l’excitation et la découverte. Cette part de moi va toujours être présente et demander à être comblée. Ce qui expliquerait pourquoi j’ai toujours cru que j’allais avoir une famille nombreuse.
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S’il faut accepter ce que la vie nous apporte parce que cela s’avère souvent beaucoup mieux que ce que l’on avait déjà. Si ces changements que nous imposent la vie servent à nous amener vers mieux, j’ai crisssem….. hâte de voir ce que me réserve la vie seule car cette agitation continuelle m’attire et m’anime toujours autant. Si c’est pour être mieux que ça je ne réponds plus de moi.
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vendredi 11 juillet 2008

Romantique, rêveuse???

J’ai connu l’amour, le VRAI. Celui avec un grand A et tous les frissons qui l’accompagnent. Celui dont débordent les livres de la bibliothèque. Celui dont rêvent les filles en écoutant ces petits films que nos hommes s’obstinent à traiter de niet mais qui leur font parfois décrocher une larme. Celui qui te fait rêver, qui te fait battre le cœur. Celui qui te bouleverse, te traverse, te réchauffe, te ranime. Celui qui t’amène à voir la vie en couleur et qui lui donne tout son sens. J’ai connu le sentiment qui accompagne la certitude d’avoir rencontré l’âme sœur. J’ai connu l’ivresse du premier baiser qui te fait chavirer le cœur et je n’ai même pas de mots pour décrire la puissance de faire l’AMOUR avec une telle personne.

Comment après avoir goûté à ce charme? Comment après avoir goûté à ce qu’il y a de plus pur, de plus beau sur terre? Comment est-ce possible de se contenter d’une relation raisonnable et platonique? Comment arriver à croire que cela n’était qu’un rêve et qu’une vraie relation ne peut être basée sur cette passion, cette complicité, cet Amour?

Après avoir connu la puissance d’un tel sentiment, je ne veux plus m’en passer et je ne veux plus me contenter de moins. Je veux croire que cette émotion m’habite encore et qu’elle refera surface en temps et en lieu. Je veux croire que c’est sur cette puissance que ce basse une relation de couple durable. Je veux rencontrer un homme qui va me permettre de revivre ces émotions… contradictoires, puissantes et si enivrantes.
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Rêveuse, romantique, reviens sur terre me disent certains. J’aime à croire que c’est que vous n’avez pas encore connu ce sentiment pour me parler de la sorte. Que vous n’avez pas connu cette certitude, la puissance de l’amour pur et partagé. Que c’est votre jalousie qui parle et non pas votre cœur!
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jeudi 10 juillet 2008

Routine du dodo avec mes cocos

Hier j’étais chez Soeurette pour la routine du dodo. Lorsque Beau-frère travail à Montréal et ne revient pas pour le souper, j’en profite pour aider Soeurette ce qui me permet de me gaver de mes deux cocos à profusion.

Il faisait tellement chaud dans la maison que le souper a été pris en vitesse pour profiter de la piscine au maximum et tenter de faire descendre un peu la température du corps de mes deux amours. Punaise pédalait déjà dans le vide juste à voir la piscine prendre plus de place dans son champ de vision et l’immersion lui a soutiré un soupir de soulagement. Pour Pépin, cela c’est fait plus lentement. Le besoin de contrôle de mon cœur est ressorti, il tenait à descendre lui-même l’escalier et à contrôler ainsi la vitesse de trempage. Une fois bien mouillé par contre, c’est avec plaisir qu’il s’est prêté à nos jeux.

Le coucher fût plus ardu par contre. Pépin en sueur tenait à conserver son pyjama. À plusieurs reprises, c’est le cœur gros que je le voyais apparaît dans la cuisine les yeux piteux et les cheveux trempés de sueur. Après plusieurs négociations, j’ai réussi à la convaincre d’enlever son pyjama et c’est avec une serviette trempée dans l’eau froide sur le dos et un bas de son père rempli d’un ice-pack qu’il a fini par s’endormir.

Le reste de la soirée c’est passée entre sœurs à préparer la parade de cette fin de semaine. Nous avons peint un Charlie géant et son chien pour le chariot de samedi.

Merci Soeurette pour ces moments où tu me permets de m’occuper de mes deux amours.
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mercredi 9 juillet 2008

Définitivement pas douée EDIT

J’ai finalement peinturé le patio à la roulotte hier. Depuis le début de mai qu’il était décapé mais avec les pluies de juin…

À la quincaillerie j’ai eu peine à choisir la peinture. Je n’ai jamais été très douée pour choisir des couleurs de peinture. Pourtant, j’ai un assez bon œil avec les teintes. Je suis capable différencier un rouge-rose d’un rouge-orange ou bien un beige tirant sur le rose d’un beige-neutre.

Mais pour la peinture c’est autre chose. Je me suis déjà retrouvée dans une chambre bleue et rouge dont tous mes copains se moquaient sous prétexte qu’elle fitait pas avec ces couleurs de hockey et son couvre-lit à fleurs. Ou encore dans un salon dont le beige tournait au rose à côté d’un bleu bébé. C’est que choisir une couleur sur un tit carton d’un pouce c’est pas évident. Avec ma technique en architecture j’avais déjà peut-être pensé devenir décoratrice mais je crois que je ferais faillite en un rien de temps.

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Pour mon patio, j’ai bien vu les yeux du gars quand je lui ai pointé la couleur mais je n’y ai pas trop porté attention. J’aurais peut-être dû! C’est beaucoup trop pâle et flash. C’est un pur bleu fond de piscine. J’ai l’impression d’illuminer tout le camping le soir. Une couleur à la limite de la phosphorescence. Dire que je suis prise avec cette couleur pour le reste de l’été. Je ne vais pas passer inaperçue moi là.

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Pépin est venu à la roulotte et sa réaction fût un peu plus clair.

"C'est bleu!!!!!"

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mardi 8 juillet 2008

Punaise

Plus j'apprends à te connaître, plus je t'apprivoise, plus je me rends compte que tu me ressembles sur beaucoup de points. Peut-être est-ce pour cette raison que je suis ta marraine. Peut-être finalement que mes propres pas au coeur de la tourmente te permettront d'alléger les tiens.

Anxieuse, tu as un grand besoin d’être rassurée, aimée, cajolée. Tu as besoin, comme moi, de bâtir une confiance en la vie qui ne t’a pas été donnée en cadeau à ta naissance. Sur tes gardes, tu ne te laisses pas facilement apprivoiser et tu as besoin que l’on te rassure, que l’on fasse nos preuves avant de croire.

Avec les temps j’ai appris que cela peut parfois être un bon réflexe pour se protéger mais que cela a aussi le malheur de garder notre corps et notre esprit dans un état de tension qu’il faut apprendre à relaxer.

De ce côté là aussi tu me ressembles, les mouvements, les odeurs, les sensations qui t’amènent réconfort et calme sont aussi ceux qui me permettent de continuer. Ceux qui me réchauffent le cœur, qui me ressourcent.

Ces espaces temps te resteront toute ta vie ma Punaise. Ils te permettront de prendre un moment de répit, de te réfugier en toi pour mieux affronter le monde par la suite.

Il y a tout d’abord le mouvement de balançoire. Si tu pouvais sentir à quel point ton corps se détend aussitôt une bonne vitesse atteinte. J’aime sentir ton petit corps s’abandonner complètement contre moi, oublier toute méfiance et glisser tout doucement vers le sommeil profond. Le mouvement de balançoire te procure un bien-être qui te relaxeras toute ta vie.

Il y a aussi l’eau, sous toutes ses formes. Le bruit du bain qui coule t’attire inévitablement vers la salle de bain. Les soupirs de soulagement que tu laisses échapper aussitôt ton petit corps immergé apaisent même les personnes présentes autour de toi. Même la température froide de la piscine n’a rien pour freiner tes ardeurs et t’empêcher d’en redemander. L’eau te procure une sensation de bien-être qui t’apaiseras toute ta vie.

Les fruits. Les saveurs des fruits te tirent immanquablement un sourire. Elles te permettent aussi de faire passer toutes les saveurs qui te semblent un peu moins intéressantes. Elles te permettront de manger même quand le cœur n’y sera plus, quand tu auras la sensation que tout ce que tu tenteras d’avaler reprendra le chemin inverse et d’ainsi puiser l’énergie nécessaire à continuer, à avancer.
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Mais au-delà de tout ça ma Punaise, n'oublie jamais que tu es née sous une bonne étoile. Que la vie a pleins de belles aventures en réserve pour toi qui te surprendront plus l'une que l'autre. Tout fini toujours par passer, apprend à faire confiance ma Punaise et la vie te le rendra.
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lundi 7 juillet 2008

Le Lac des Cygnes

Samedi, je suis allée au Parc des Grands-Jardins pour ma première randonnée en montagne de la saison. Ben oui un 5 juillet, je suis quelque peu en retard cette année, faut dire qu’avec la pluie que l’on a eu en juin, on n’a pas pu mettre le nez beaucoup dehors. Je suis aussi allée trois fois au Mont Wright depuis que la neige est fondue mais, comme cette montagne je la fais à toutes les saisons… ça ne compte pas vraiment. Là c’était une vraie journée de randonnée. Quatre heures au Lac des Cygnes avec un dîner pour profiter de la vue en haut.

Et bien je n’ai rien perdu de ma forme. Je n’osais pas trop essayer l’Acropole des Draveurs tout de suite en début de saison mais finalement, ce sera la prochaine destination.

J’adore passer la journée en montage. Le calme, les paysages à perte de vue, la brise… l’effort est toujours récompensé. Et puis à chaque randonnée, je reviens toujours en me répétant que je devrais cesser de me sous-estimer et reprendre confiance en moi.
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Et tout ça en très bonne compagnie…..
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Sur assuré

J’ai toujours trouvé qu’on est sur assuré au Québec. Cousine-rimouskienne comptait un jour qu’elle avait au total 7 assurances différentes et je trouvais ça énorme. Je me considérais dont chanceuse, à ce moment, d’avoir seulement 3 assurances (auto-habitation-vie), bien que je trouvais le paiement mensuel tout de même décourageant.

Mais dernièrement, je me suis aperçue que je suis rendue aussi, sinon plus sur assurée que Cousine-rimouskienne.

Il y a 4 mois j’ai changé de voiture et j’ai négocié cette assurance. Puis, cette semaine avec mon déménagement, j’ai renégocié l’assurance habitation. Du coup, celle du camping a fait partie du lot. Puis, je me suis mise à considérer le tout.

J’ai :
Une assurance auto
Une assurance habitation
Une assurance habitation à la roulotte pour le cabanon car il contient mes articles de plein air et ne fait pas partie de l’assurance roulotte car c’est fixe et non mobile????
Une assurance roulotte
Une assurance vie
Une assurance maladie (+ l’assurance maladie du gouvernement évidemment)
Une assurance prêt sur mon foutu prêt étudiant que j’ai finalement payé pour rien car j’achève de le payer par moi-même (j’aurais déjà terminé sans l’assurance…).
Et une autre assurance vie de 10 000$ à la caisse pour les frais funéraires ??? (comme si la première ne couvrait pas déjà tout ça)

Et la tit madame de l’assurance habitation semblait trouver que ce n’était pas suffisant. Évidemment, elle avait bien d’autres assurances indispensables à me vendre.

Mais le plus aberrant dans cette histoire c’est lorsqu’elle s’est mise à me parler de l’assurance responsabilité civile. Apparemment, ils se sont rendus compte que les poursuites pour responsabilité civile dépassaient maintenant les 1 million de dollars et elle me conseillait de l’augmenter à 2 millions. Elle prend soin de me préciser que cette partie de l’assurance habitation me suit partout. Donc si je blesse quelqu’un en dehors de mon domicile c’est couvert et c’est juste 15$. Par contre, parce qu’il y a un mais, si j’augmente celle-ci sur l’assurance habitation, je dois aussi l’augmenter sur le cabanon au camping puisqu’ils font partie de la même assurance (+10$). Puis vient le tour de l’assurance auto où je devrais aussi augmenter la responsabilité civile (+15$) et si je le fais, je dois aussi le faire sur la roulotte (+50$ parce que… beaucoup de blessures dans les campings) puisqu’ils font aussi partie de la même assurance. Mais c’est important qu’elle me dit, au cas où quelqu’un se blesserait au camping. Cou donc, elle n’était pas supposée me suivre partout cette assurance.
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Normal qu’il y ait plus de poursuites…. il faut bien trouver un moyen de payer toutes ses assurances.
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vendredi 4 juillet 2008

Un lien de plus en plus solide

Cette après-midi je suis allée faire un tour, avec Soeurette, dans les magasins question de profiter des soldes. On avait amené Punaise avec nous et c'est moi qui avais l'incroyable chance de la tenir dans mes bras.

Habituellement, elle me laisse la prendre mais ne perd pas du regard Soeurette qui doit toujours rester à une distance maximum de un bras de moi. Et bien cette fois-ci, tout était très différent.

Punaise était très à l'aise au point d'explorer les environs et de laisser Soeurette s'éloigner même jusqu'à la perdre de vue.

Elle a même été jusqu'à accepter que cette dernière s'enferme dans les salles d'essayage et en a profitée pour me jacasser ça.

Quel bonheur d'enfin sentir la petite confiante en ma présence.
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Troisième date

Troisième rendez-vous hier avec le prétendant de Date…. Le temps file à toute allure en sa présence et j’ai déjà l’impression que cela fait plus d’une semaine que l’on se connaît.

Aurais-je trouvé quelqu’un pour faire un bout de chemin.

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En attendant, ma sœur jubile et a déjà dit à Pépin qu’il aurait enfin un oncle. Faut dire que depuis un an je gardais mon petit coeur bien en sécurité et qu'il est le seul à avoir réussi à le faire sortir de sa cachette.
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jeudi 3 juillet 2008

L'exile

L’été dernier, par un malencontreux hasard, tous mes copains se sont exilés. Coloc-de-toujours est retourné courir le monde, Meilleure-amie est partie vivre à Granby pour se rapprocher de ses parents, Acro-à-l’escalade est partie au Nunavut et un autre copain est retourné en Gaspésie. Avec Cousine-Rimouskienne et son chum qui était partie 3 ans au paravent pour Rimouski, je me retrouvais bien seule. Comme chacun d’eux avait été mon coloc, je me retrouvais aussi seule en appartement. De plus, dans la même période, j’avais à affronter mon retour au travail après une sabbatique bien méritée d’un an et un garçon très perdu me brisait le cœur.

Depuis, j’ai beaucoup changé. De celle qui n’était jamais seule et qui détestait la solitude, j’ai appris à m’en faire une amie comme disait une personne qui a un jour croisé ma route pour la changer.

J’ai appris à aller à la montage seule. J’ai développé les capacités à faire l’épicerie et à cuisiner pour une seule personne. J’ai affronté le centre de ski seule. J’ai appris à meubler mes soirées et mes journées. J’ai visité des appartements et je suis emménagée seule.

Tout cela m’a permis de me connaître et de m’apprécier chaque jour un peu plus. En l’espace d’un an, j’ai affronté mes pires peurs, mes pires craintes, mes pires angoisses et j’ai aussi eu l’occasion de faire le ménage dans mon passé.

Avec le recul (je n’aurais jamais tenu le même discourt l’été dernier ou même il y a deux été), je me rends bien compte que ces deux années furent les deux années les plus payantes en frais de croissance et de changement. Même la mort de ma mère ne m’a pas autant fait grandir, je crois. Ou peut-être est-ce que je n’avais pas pris le temps d’en faire le deuil et donc d’avancer, ce qui me fût possible cette année.

Aujourd’hui c’est avec tout ce bagage et ces nouvelles qualités que je regarde devant. Puis doucement, la vie remplace ceux qui sont parties. C’est sûr, ils auront toujours une place importante dans mon cœur et je crois, qu’au fond de moi, je vais toujours espérer leur retour. En attendant, j’apprécie les conversations téléphoniques et je savoure pleinement les retrouvailles qui se font plus rare. Après tout, n’est-ce pas la qualité et non la quantité qui compte.
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Je vais passer la fin de semaine du 12-13 juillet avec Meilleure-amie et son nouveau copain. Qu’est-ce que je peux avoir hâte !
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mercredi 2 juillet 2008

Trait commun, prise deux

C’est avec plaisir que j’explore le goût de Punaise à se balancer.

Hier, la petite famille était venue au camping pour souper et fêter mon déménagement terminé. Après le repas, nous avons, fidèle à notre habitude, fait un petit tour au parc et un saut au trampoline question d’épuiser notre Pépin à l’énergie débordante. J’étais entrain de me balancer et je voyais bien Punaise qui me suivait des yeux. Je n’avais pas besoin d’une demande en meilleure éduforme. Mais il est assez compliqué de se balancer avec un bébé de 8 mois dans les bras surtout que ce petit cœur s’ennuie quand ça ne va pas assez vite. J’ai donc usé de mon imagination et décidé d’insérer Punaise au creux de mon gilet. Ainsi, avec la petite bien nichée contre moi, je pouvais balancer aussi haut que je le voulais. Et bien, quelle ne fût pas ma surprise de découvrir un bébé bien endormi au bout de 10 minutes. Le reste de la marche fût un pur délice avec ce petit amour bien serré contre moi.
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Mon coeur de marraine reprend courage doucement. C'est avec patience, respect et compréhension que je vais le développer ce lien tant convoité avec ma Punaise.
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Déménagement

Voilà, c'est fait. Mon déménagement est maintenant derrière moi. Bien que j'avais plusieurs craintes sur cette journée (je déteste les déménagements, ils me rendent très nerveuse, je ne suis pas du monde pendant cette journée, au malheur de mes merveilleux amis et de ma famille qui m'ont déménagée plus de 10 fois je crois), elle s'est malgré tout bien passée.

Évidemment avec le temps j'ai pris de l'expérience et je crois que ça commence à paraître si je regarde la fille qui devait quitter le logement que j'aménageais. Pour ma part, mes boîtes étaient toutes prêtes et bien empilées avant la date fatidique, les meubles étaient démontés et bien classés aussi. Comme je n'avais réussi qu'à avoir un camion de 12' de 12h30 à 5h30, il était prévu de faire les boîtes le matin et seulement les meubles l'après-midi.

Le déménagement des boîtes s'est passé comme prévu et plus rapidement que prévu. Cela a commencé à se corser lorsque nous sommes arrivées à mon nouvel appartement. La personne qui devait le quitter n'avait pas fait de boîtes. Elle déménageait donc tout à la main..... et elle était loin d'être avancée. Heureusement, elle a consenti à nous libérer la cuisine ce qui a permis à mes tantes de tout laver et de ranger ma vaisselle. Ensuite, nous avons libéré la petite pièce pour y empiler mes boîtes et libérer ainsi la cour pour les camions.

À 12h30, Soeurette et mon père partait pour mon ancien logement pour superviser les gars (merveilleux beau-frère, mon super cousin et mon meilleur copain) à l’embarcation des meubles. Lorsque mes meubles sont arrivés, ceux de la demoiselle n’étaient pas encore sortis.

Finalement, à 2h30 on pouvait enfin commencer à entrer mes meubles et à m’installer. Par contre, encore deux surprises nous attendaient. Première, mon semier ne montait pas au deuxième étage. Heureusement avec toute leur patience et tout leur génie, les gars ont fini par le faire passer. Deuxièmement, le frigidaire n’entre pas en dessous des armoires. Pour le moment, il trône au milieu de la cuisine. Comme j’habite au camping jusqu’à la fin septembre, ça me laisse le temps de trouver une solution.

À 6h00 on avait terminé. Tout est lavé et installé comme si aucun déménagement n’avait eu lieu (même la laveuse-sécheuse, quelques cadres et les rideaux).

En mettant la tête sur mon oreillée le soir venu, c’est le cœur plein de gratitude que j’ai eu une pensée pour toutes les saintes personnes (mon père, Soeurette, Beau-frère, super cousin, meilleur copain, mes deux tantes, ma grand-mère qui nous a épaulé et cousine rimouskienne qui m’a fait une merveilleuse surprise en fin d’après-midi) qui m’ont épaulée, aidée et disons le endurée pendant toute cette journée.
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